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Entrevue avec Misstress Barbara

Publié le 09 septembre 2010 par Celinefabries

Misstress Barbara

Le 5 septembre dernier, malgré un froid à vous donner envie de vous réfugier sous la couette, 4000 personnes se
sont déplacées au parc Jean-Drapeau pour écouter et danser sur le set de la DJ montréalaise, Misstress Barbara. Rencontre avec une jeune femme qui sait comment faire monter la température derrière des platines.

Céline Fabries: Que représente le Piknic électronique pour toi?
Misstress Barbara: C’est l’évènement le plus important pour moi dans l’année. Depuis la première fois que j’ai joué ici, c’est juste magique avec l’ambiance et les gens. Il y a beaucoup de gens qui sortent juste une fois au Piknic, l’été, et c’est pour mon évènement. C’est comme devenu un rendez-vous annuel.

CF: Quand tu te produis au Québec, est-ce que c’est comme un retour aux sources?
MB: Oui absolument! C’est vraiment différent. Le Québec, c’est ma maison. En fait, je dirais que le Québec et l’Espagne, c’est où je suis accueillie comme à la maison. Je suis généralement bien accueillie partout, mais le feeling est différent par rapport au Québec, où c’est chez moi.

CF: Ressens-tu plus la pression au Québec ou à l’étranger?
MB: Je ne ressens pas vraiment la pression. La différence entre le Québec et l’étranger, c’est qu’au Québec les gens m’aiment, peu importe ce que je fais. Alors qu’ailleurs c’est plus difficile. Dès que je joue une musique différente de celle qu’ils sont habitués à entendre, ils n’acceptent pas l’évolution. Ils veulent que je reste la même qu’ils ont connue. Pas au Québec.

CF: As-tu un projet en route?
MB: Oui je prépare un second album qui est en cours d’écriture. Le son sera plus uniforme. Le premier album c’était un peu all over the place. En me produisant sur scène, j’ai compris que les gens veulent vraiment danser. Je ne vais pas m’efforcer d’écrire des tounes dansantes, mais c’est sûr que je vais y penser plus. Mais en même temps, je n’ai pas envie de brimer ma créativité. Si ça ne sort pas, ça ne sort pas. De plus, j’ai acquis de l’expérience avec le live et il y a des choses que je ne referai pas.

CF: Comme quoi ?
MB: Dans le premier album, ma voix chantée est plus basse que ma voix parlée. Quand tu es live et que tu chantes full bas et que tu n’es pas à l’aise à chanter bas, c’est dur de garder une note quand tu chantes trop bas. Et l’album a été écrit avec cette voix basse qui ne m’appartient pas. Ça, je ne le referai pas. J’ai découvert ma voix qui est plus haute et plus puissante.

Misstress Barbara sera à Santo Domingo en République Dominicaine le 15 octobre et à Panama Cityau Panama le 16 octobre, à Montréal le 5 novembre et en Espagne du 12 au 14 novembre.

Article publié sur MSN.ca

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