L’avenir…nu
page blanche :
tout à écrire
La mer qui roule ses muscles et bave sa nuit
L’hiver enroulant ses fibres autour de mes membres
je respire les confins
cœurs de rose ouverts
je me camisole sans y être forcée
je me compose d’ovoïdes garde-à-vous
aux yeux globuleux de larve, aux mains atrophiées
Le vide du monde est aspiré par les rues
comme un soda par une paille au fond d’un verre
les seuils mentent et les mots voyagent
à l’unisson
dans leur propre panoplie de non-dits qui hurlent.
Patricia
Laranco.