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L’ouïe fine (Raymond Queneau)

Par Arbrealettres

L’ouïe fine (Raymond Queneau)


L’ouïe fine

Les poissons parlent quel charivari
On ouvre les ouïes pour entendre
Leurs discours océaniens
On n’entend rien
Il faut avoir l’oreille maritime
Pour percevoir ce que ces vertébrés expriment
Sinon l’on n’entend rien
Que le cri des mouettes
La sirène d’un navire le ressac
Et les galets roulés

(Raymond Queneau)



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