Mon expérience des diverses impulsions sociopathes

Celle qui fait se sentir mieux
Quitter temporairement ou définitivement un réseau social en ligne. Que ce soit de manière nonchalante (parfois, je me rappelle de Myspace), de manière impulsive (après avoir supprimé tous mes tweets, j’ai regretté ne pas avoir conservé mon premier qui datait de 2007; non je ne sais pas comment j’ai atterri là si tôt) ou de manière dûment réfléchie (Facebook tient par les ovaires, c’est vile et mesquin), on se sent toujours soulagé d’un poids. On enlève quelques kilos à son soi virtuel, on se fait vomir les réseaux sociaux dont on a abusé à midi.

Celle qui ne fait pas se sentir mieux
Couper son téléphone et/ou e-mail pendant un temps anormalement long. Certes la sérénité acquise sur le moment est à chérir mais une fois tout le brol réactivé, il faut lire/écouter tous ses messages d’un coup d’un seul. Mieux vaut toujours rester les pieds dans l’eau que de s’absenter puis sauter dans l’eau gelée.

Celle qui fait se sentir mieux mais qui ruine le karma
Dire à une personne qu’on la déteste et que cette activité occupe chaque pensée de notre journée. La personne le prend mal, il faut la comprendre, la vie ne valant guère d’être vécue sans nous à ses côtés. Mais si après avoir été désagréable pour la énième fois avec la personne, et qu’elle ne comprend toujours pas qu’on a envie de lui arracher les dents pour s’en faire un collier, il faut être clair et annoncer la couleur. Je te hais alors pars, et ne reviens jamais.