Ça y est ! Le top départ est donné par Pino mon honorable contradicteur. Quels sont donc les hommes (et femmes naturellement) qui marqueront le devenir politique de la région ? Il est temps de dresser une liste des trop rares porteurs d’espoir dans un "marais" composé, hélas de nombreux loosers.
Nous vivons sur la région au rythme des évènements nationaux. A la veille d’un remaniement gouvernemental l’on se plait à espérer quelques mouvements de ligne en Cassoulet’Land. Il n’en sera rien car nous ne sommes pas en Aquitaine et ne détenons ici aucun candidat à un poste ministériel. Pas même un secrétariat d’état...C’est regrettable car tout semble ici gelé pour l’éternité.
Nos principaux acteurs politiques locaux sont aux abris en situation de croisière. L’on avait l’habitude de caricaturer cette léthargie légendaire en énonçant un « train de Sénateur ». J’ai la conviction qu’il s’agit en Cassoulet’Land d’une stratégie défensive : bouger, prendre des initiatives, serait donner du champ à l’adversaire politique voir même à la critique dans son propre camps.
Prenez, par exemple, le collectif d’élus de Cassoulet’city. Au rythme des réunions de concertation nous franchissons la moitié du mandat. Quelques beaux mois de réflexion, d’écoute mais peu de concrétisation sur le terrain sauf une perte d’autonomie de la principale commune au profit de sa banlieue. Où sont les bénéfices attendus de la mutualisation des effectifs et des actions collectives pour la cité rose ? J’ai du mal à les percevoir. La principale difficulté venant d’un groupe de toulousains fragiles, sans colonne vertébrale et qui vit au dépens de personnalités extérieures à la cité centrale.
C’est donc vers ces individualités qu’il importera de porter notre regard ; il s’agit d’apprécier le collectif
du « Grand Toulouse » et de s’attarder particulièrement sur les personnalités qui la compose (ou la composera au grès des évolutions à venir)
Aujourd’hui le premier à mériter attention est un jeune élu vert en la personne de Régis GODEC. Voilà une personnalité intéressante. D’une part sa jeunesse est un atout à l’intérieur d’un groupe municipal composé pour l’essentiel de quinquas ; son destin politique est donc devant lui. Son groupe semble lui faire confiance et malgré les tensions internes -issues des courants- il mène avec justesse au sein de la municipalité les actions confiées. Peut-on lui reprocher sa lenteur dans ces initiatives? Certainement pas car il dépend d’un collectif parfaitement inadapté à la décision et sa couleur politique est, aux yeux des socialistes « un mal nécessaire » vécu comme une contrainte.
Ecoquartiers envoyé par ToulouseInfos
L’aménagement du site de la Cartoucherie est sous sa responsabilité. Il s’agit de proposer un « éco quartier » ; une façon habile de densifier l’habitat et les services connexes dans un site urbain de proximité. Cela ne résoudra pas l’absence de politique urbaine à l'échelle de la ville mais participera à la prise de conscience du plus grand nombre. L’habitat vertical peut ressembler à autre chose qu’un amas de briquettes roses sans âme (chère à J.L.Moudenc).
Retrouvez ses prises de positions sur son blog. De l'Euro de Foot au devenir des terrains de la Foire
Exposition ou de Francazal sa position et celle de son groupe pourrait éveiller
quelques consciences.
Il prend donc la troisième marche de mon
classement. Ce n'est pas la meilleure et je crains que cette mise en lumière d'une personnalité peu connue au delà de Cassoulet'City ne lui amène pas que des compliments de la part
de quelques adjoints PS en recherche de lumière (trop souvent artificielle).