The Disapearance of Alice Creed.

Par Michcine

Il y a quelques jours,  j'ai été conviée à la vision-presse du Thriller "The Disappearance Of Alice Creed" de J. Blakeson, parfait exemple de l'horreur façon british . En castant Gemma Arterton l'exellente Tamara Drew de Stephen Frears,  et ex James Bond Girl, la production à fait fort. Faire porter l'entièreté de cette histoire de séquestration sur ses épaules, fut un pari osé, et je doutais du résultat final. Parce que quand même il y  a un fossé entre James Bond, tamara et Alice....non??  Cependant afin de parfaire ma culture cinématographique,  moi qui suis très thriller, policier et aventures, et pas du tout portée par le gore façon Saw, Hostel et Massacre à la etc etc,  je pris la décision de rester jusqu'au bout, pour profiter à fond de la présence de la belle à l'écran, là où dans les films d'horreur, ou prétendus tels, je quitte généralement la vision après 30 minutes... Bien m'en a pris!  Mais aussi par soucis de comparaison. Comment peut-on passer de James Bond à Tamara Drew pour attérir dans un thrillo-gore et toujours rester crédible? Généralement, les actrices de films gore font rarement autre chose, et peu de personnes retiennent leurs noms....sauf les geeks bien sûr. Bref, ce film m'intriguât.

Et pourtant...... Alice Creed est une petite production super bien fichue...bien que filmée pratiquement en vase clos et avec 3 protagonistes seulement!  A.C  reste un film à voir!  Pourquoi? Parce que c'est le genre de thriller que n'aurait désavoué Hitchcock, que le trio d'acteurs est épatant, et parce qu' en allant vous enfermer dans une salle obscure, vous passerez un excellent moment! Et la sortie vous aurez du mal à croire que c'est le premier film de J Blakeson, tant il maitrise le sujet!  J  soigne les éllypses avec brio, même si à mon humble avis, elles sont un peu trop nombreuses. Mais super bien ficelées quand même!   Faire un film avec des clichés, et les masquer avec art, c'est avoir du talent. Alice Creed, une histoire banale mais qui atteint des sommets,  le réalisateur amenant les indices par petites touches, tout en ne faisant  rien pour sortir du climat clautrophobe dans lequel baigne l'intrigue.  Dès le générique l'on découvre les deux comparses dans une sorte de brico du coin, achetant tout ce qu'il auront besoin pour réaliser le rapt parfait ou pas! Enfin, je dis ça et je ne dis rien, ou peut-être en ai-je trop dit??? Alice Creed, un huis-clos à trois super flippant, avec quelques touches d'humour éparpillés par çi par là, afin d'éviter le piège de la suffocation parfaitement orchestrée..et des rebondissements à foison, où l'amour/haine prime. Danny est dans quel camp? Celui de la victime qu'il connaît que trop bien, puisque c'est sa petite  amie choisie pour la fortune du paternel, et qu'il est prêt à faire souffrir pour lui offrir une vie meilleure une fois l'argent de la rançon empochée??? Celui de son accolyte, avec lequel il entretient une relation amoureuse, et qui a tout préparé pour l'après rapt????? Alice Creed, c'est un jeu pervers  de chaises musicales, dans lequel chacun prendra à son tour les commandes.

Pour terminer, j'ai soudain l'envie de publier un extrait d'une chronique lue sur http://www.krinein.com/cinema/disparition-alice-creed-10245.html  et qui résume tout: 

 " La dis­pa­ri­tion d'Alice Creed nous ap­prend deux choses. La pre­mière, qu'on pour­ra tou­jours le louer en DVD lors d'une soi­rée bières et piz­zas avec ses potes. La se­conde, que même avec des billets de Mo­no­po­ly, on peut faire des mi­racles"

A voir....A noter que ce film est en compètition au European Films Awards. Avec Eddie Marsan et Martin Compston....Epatants


"La Disparition d'Alice Creed" : Alice au pays des malfrats
envoyé par lemondefr. - Court métrage, documentaire et bande annonce.