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The Big C [1x 04]

Publié le 16 septembre 2010 par Lulla

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Playing The Cancer Car // 87o ooo tlsp.

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   The Big C est en passe de devenir la meilleure nouveauté de l'année 2010 à mes yeux. Réussir à faire quelque chose d'aussi fun et léger avec un sujet si grave et si triste, ça relève déjà de l'exploit. Beaucoup se sont cassées les dents avant elle. Mais le faire en plus avec autant de subilité dans l'écriture et dans le jeu, c'est juste brillant ! Showtime avait mis la barre haute avec United States Of Tara mais là, elle dépasse toutes les espérances. Ce quatrième épisode était peut-être le plus réussi de tous, le plus enthousiasmant. Ce que j'adore d'abord, c'est l'imprévisibilité totale dont fait preuve Cathy, et donc plus généralement la série. Ses heures passées aux cotés de son médecin, que je commence d'ailleurs à vraiment apprécier, étaient amusantes et pas seulement. C'était aussi très émouvant par moment. Je pense à ce plan dans la piscine, où le temps s'arrête pour Cathy comme elle en a toujours rêvé. Où le cancer disparaît aussi, ou plutôt se noie. C'est en tous cas ainsi que j'interpréte la présence du homard au fond de l'eau. Mais on peut le voir de d'autres manières, et c'est ce qui est intéressant. Un peu comme toutes ces oeuvres littéraires que l'on peut disséquer de mille façons.

   Même derrière l'achat impulsif de ce cabriolet rouge se cache une grande profondeur. On représente souvent dans la fiction la crise de la quarantaine ainsi, par l'achat d'une belle voiture. Mais ici, c'est plus que ça. C'est plus que la liberté. C'est une sorte de délivrance, même éphémère. Je ne sais pas, je trouve ça super beau. Ca me touche beaucoup. Le homard que l'on libère de son aquarium, c'était moins subtile mais c'était plus drôle. Tout comme ce chantage à l'argent. La scène d'ouverture m'a d'ailleurs frappé : effectivement, à quoi bon conserver tout cet argent dans les banques ? Et si l'on meurt demain, quand est-ce qu'on en profite ? C'est une autre philosophie de la vie. Plus épicurienne, déraisonnable. Mais qui a un charme fou. C'est aussi pour ça que The Big C excelle : elle parle à tout le monde, que l'on soit atteint ou non d'un cancer.

   Si le duo Cathy/Dr. Todd a fonctionné à merveille, nous laissant sur l'espoir qu'un jour prochain ils forment un couple (et le regard de Laura Linney lorsqu'il s'en va ne trompe pas sur ses doutes), les autres personnages s'en sortent plutôt bien à l'exception de Paul. Sa crise à lui, forcée, ne me touche pas du tout. Heureusement que sa groupie était marrante. Je comprends le besoin de développer le personnage un minimum alors patience, ça débouchera peut-être sur quelque chose de bien. En revanche, le frère est toujours au top ! Il me fait un peu penser à Andy de Weeds, le trip écolo en plus. Adam est assez discret dans cet épisode mais je regrette un peu qu'il soit aussi con. Ca entraîne des situations comiques, ici avec Marlene, mais je crains qu'il atteigne ses limites à un moment donné. Et je ne suis pas certain que l'acteur soit capable d'aller dans un registre plus grave. Mais tôt ou tard, il faudra bien... Un dernier mot sur Marlene justement : le plan où elle nourrit ses poissons était magnifique ! Vous n'avez pas eu l'impression qu'elle avait rajeuni de 15 ans l'espace d'un instant ? C'est peut-être moi qui divague mais j'ai eu cette impression là et c'était joli.

   Mais la pluie...   

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// Bilan // Vous qui lisez cette review de The Big C sans regarder la série : vous devriez avoir honte ! Vous ratez quelque chose de grand.


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