Hellcats – Episode 1.02

. / I say a little prayer
Saison 1, Episode 2
Diffusion vo : The CW – 15 septembre 2010

La compétition pour sauver l’équipe approche mais les difficultés familiales s’en mêlent.
Alala la famille, quelle plaie. La pauvre Marti doit se farcir sa mère alcoolique et seule qui s’incruste partout, y compris à Cheertown pour faire à manger bien gras et bien copieux. la grande classe, surtout quand elle devient amie sur facebook avec la moitié de l’équipe. On peut donc parler de mère envahissante et plutôt très gamine vu ses réactions avec son propriétaire, ce qui oblige Marti à contracter un crédit en passant sur le campus. Il y avait moyen de pousser un peu plus le truc là. J’espère que les prochains épisodes creuseront un peu la probématique de l’obtention des crédits aux Etats Unis où en gros, il suffit de demander pour avoir sans réserve.
De son coté, Savannah subit tout l’inverse avec une famille distante, qui la rejette même. Savannah s’avère bien plus riche que je ne le croyais au vue des bandes annonces. Elle se pose comme la meilleure copine et comme quelqu’un de très sérieux et Ashley Tisdale s’en sort très bien pour faire passer les différentes émotions de son personnage. Aly Michalka y arrive peut-être aussi, je ne sais pas, je bloque sur ses lèvres surdimensionnées et ses seins en plastique tout rond et tout dur.
Donc, Savannah a une soeur leader des cheerleaders rivales de la ville, les cyclones de l’institut catholique et sa mère lui en veut d’avoir laissé tomber la famille et la religion pour s’émanciper. C’est assez intéressant de voir l’image qu’à sa mère de l’émancipation (sexe et fêtes tous les soirs) et la réalité qui est que Savannah prie encore et pense aux siens qui l’ont rejeté dans un formidable élan d’intolérance injustifié. On reconnaitra dans la mère Teryl Rothery, le docteur Frasier de Stargate SG1 ou déjà la mère ingrate et intolérante de Amanda dans Kyle XY. Et dans le rôle de la soeur, Emma Lahana, ancienne power ranger dino tonnerre qui aurait sûrement été mieux dans le rôle de Marti étant plus naturelle et étant une vraie chanteuse / guitariste dans la vie, ce qui aurait pu aider à rendre crédible la pseudo rebelle que Marti est censée être. Enfin était censée être dans le pitch parce que là, j’ai beau cherché, je ne vois pas le moindre coté rebelle et anti cheerleader dans cet épisode.
Du coté des adultes, on essaye de nous rendre crédible les personnages mais entre la pseudo prof des cheerleaders, son médecin de petit ami et le coach qui flashe encore sur elle, c’est lourd et inintéressant. Il faut aussi dire que Sharon Leal ne me convainc pas dans le rôle. Elle fait plus pionne que coach de cheerleaders et son jeu est plat. Ni le perso, ni l’actrice n’aide le rôle quoi. Quant aux mecs, il faudrait qu’ils aient plus de 25 secondes de temps d’antenne pour les juger un minimum.
Il reste les chorégraphies et là, c’est le point fort de la série. Elles sont très réussies, très rythmées et bien filmées. Leur seul défaut, c’est qu’elles sont trop courtes. Et on ne voit quasi aucun entrainement ou répétition. L’hélicoptère se pose là. On la voit juste vaguement se planter une fois dans un pseudo entrainement pour amener un pseudo stress proche du néant lors de la choré finale où, oh surprise, elle le réussit sans mal. Il aurait fallu montrer plus de rattages et de difficultés, voire de désespoir pour qu’on stresse un minimum au moment de la choré.
Bref, 7/10
Un épisode où le fun est toujours présent. Cela se suit sans difficulté mais c’est aussi un problème : tout est trop simple, que cela soit dans la thématique drama avec les parents ou dans l’exercice du cheerleading. mais bon, la série ne fait que débuter, il est normal qu’elle se cherche encore un peu. Soyons indulgents et continuons à profiter de la vue.