Béton acidulé qui pétille aux yeux. Marche vers l'horizon!
Pierres sucrées, caramélisées, qui collent à la peau. Des ondes de perdition dans le ciel, des regards inquiets et amusés, vivre. Les couleurs aussi, qui se réfugient dans les souvenirs, de plus en plus vives, entraînant tout un pan de la conscience vers une extase platonique.
La nuisance d'un néant paralytique baigné par notre propre léthargie, dehors le soleil brille. Si la fenêtre s'ouvre , le vent viendra nous emporter. Si la fenêtre s'ouvre, les feuilles viendront nous étouffer. L'étau des jours qui se resserre sur la mémoire et la raison, faiblissantes dames parlant aux chats et ressassant un temps d'avant toujours plus flou.
L'arythmie grandissante des choses. Le fardeau du temps. Les yeux clos, la fumée puis le paradis, l'enfer, autre chose ou rien.