Centenaire, le bois lamellé est à l'heure du développement durable
Le premier brevet du bois lamellé remonte à 1906-1907. Au cours de ce siècle d'histoire, il a plus que largement fait ses preuves dans l'industrie de la construction, grâce notamment à des techniques de fabrication et de mise en oeuvre innovantes : association de systèmes de stabilisation pluridirectionnels (contreventements) à la structure, multitude de combinaisons des assemblages...
Autre avantage, et non des moindres, de ce matériau : un bilan environnemental qui met en évidence de nombreux atouts.
Le bois lamellé est en effet un matériau durable qui résiste au temps, au feu (lors d’un incendie, la carbonisation superficielle des poutres crée une barrière qui ralentit la combustion), aux ambiances agressives (il peut être utilisé pour le stockage de potasse, d’engrais...) et aux agents biologiques.
L'énergie primaire mobilisée pour la production du bois lamellé est à 45 % l'énergie contenue dans le bois. Une poutre en lamellé peut être réutilisée (poutre retaillée plus petite), recyclée (en étant débitée, broyée et utilisée dans l’industrie des panneaux) ou valorisée en fin de cycle comme source d'énergie, sans émissions nocives pour l’environnement et pour l’homme.
Le bois lamellé participe également à la qualité acoustique, thermique et visuelle des constructions, comme en témoignent de nombreuses réalisations en Haute qualité environnementale.
Il affiche aussi un bon comportement sanitaire pour la réalisation de logements ou de bâtiments agro-alimentaires. Même si la colle ne représente que 3 % de la masse d'une poutre en bois lamellé, les industriels ont oeuvré pour minimiser encore l'impact de son utilisation (avec des colles Mélamine-Urée-Formol ou Polyuréthane). De même, les produits utilisés pour la préservation ou les finitions des bois sont aujourd'hui exempts de solvants organiques.
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