La pilule est la méthode de contraception la plus utilisée en France, et la première en ce qui concerne les jeunes filles.
Plusieurs enquêtes, dont celles de l’Institut national des études démographiques (Ined) et plus récemment l’enquête Cocon, permettent de mettre en évidence que la contraception est largement diffusée : dans la tranche 18 à 44 ans, près de 80 % des femmes interrogées utilisaient une méthode de contraception, soit plus de 3 Françaises sur 4. Une situation inégalée au monde ! Depuis 1978, la pilule est la méthode de contraception la plus utilisée en France et son utilisation n’a, depuis, jamais cessé de progresser. Elle concerne aujourd’hui 45,5 % de l’ensemble des femmes et 60 % de celles qui utilisent une contraception.
Tout particulièrement chez les jeunes utilisatrices…
Les données épidémiologiques mettent également en évidence que cette méthode contraceptive est l’apanage des femmes jeunes puisque 86 % des femmes de 20 à 24 ans l’utilisaient en 2000, contre 60 % pour l’ensemble des femmes. La pilule est en effet la méthode de contraception la plus connue avec le préservatif. Elle est recommandée par le prescripteur comme l’un des moyens de contraception de 1ère intention pour les femmes ne présentant pas de facteur de risque particulier.
On observe que la pilule est plébiscitée par 78,10 % des 15-19 ans et 87,70 % des 20-24 ans, le préservatif masculin étant utilisé par 20,90 % des 15-19 ans et seulement 9,60 % des 20-24 ans.
Paradoxe contraceptif français
Il est à déplorer encore un taux d’IVG maintenu à la hausse. ur les 220 000 avortements pratiqués chaque année en France, 22 000 seraient directement liés à un oubli de pilule. Raisons évoquées par les jeunes femmes qui recourent à une IVG : les difficultés d’observance liées au mauvais usage ou à l’absence, même ponctuelle, de méthode contraceptive. Cette situation pose la question de l’utilisation et du choix de la contraception la mieux adaptée à des situations individuelles, et ce sur la durée. Les enjeux d’une première contraception orale sont donc tout à fait spécifiques et doivent pouvoir s’adapter à des exigences particulières d’accessibilité, de fiabilité et enfin de simplicité d’utilisation. L Inspection Générale des Affaires Sociales, dans son rapport remis en octobre 2009, a conclu à la nécessité de mettre en place trois niveaux d’action : « Une contraception encore plus accessible. Une contraception plus efficace. Et une contraception mieux adaptée aux besoins et situations individuelles ».
Lire également l’article sur l’Éducation sexuelle des adolescents, ainsi que sur la Première contraception, les divers modes de contraception existants pour les jeunes, pour elle comme pour lui.
Source : Laboratoire Théramex, société de la division Merck-Serono, juin 2010. Voir le site : www.merckserono.com