Visiblement, pour beaucoup de monde, utiliser l’iPad comme outil de lecture, et en particulier iBooks, n’est pas une chose si rare. The Bookseller rapporte en exclusivité les résultats d’une étude réalisée par l’institut YouGov’s TabletTracker au sujet des pratiques de lecture sur l’iPad. La cabinet a interrogé 3317 personnes dont 703 possesseurs d’iPad (entre le 28 juillet et 2 août, une période où les acquéreurs étaient essentiellement des early adopters). Il s’avère que 78% des utilisateurs d’iPad WiFi/3G interrogés ont installé l’application iBooks sur leur tablette, contre 52% pour les applications permettant d’accéder à Facebook et 34% pour celles dédiées à Twitter. Visiblement, la lecture séduit plus que les réseaux sociaux. Mais iBooks n’était-il pas une simple curiosité que l’on télécharge mais utilise rarement?
A vrai dire, c’est tout le contraire. L’étude démontre également que l’application est régulièrement utilisée. La moitié des utilisateurs d’iBooks l’utilisent au moins trois fois par semaine, tandis qu’un quart des utilisateurs lisent quotidiennement avec le programme. L’étude signale qu’iBooks a un taux d’utilisation bien supérieur à celui des applications concurrentes, Kindle for iPad ou bien Stanza.
Cependant, l’ebook souffre de la concurrence avec les jeux vidéos. 61% des possesseurs d’iPad WiFi/3G téléchargent autant d’ebooks que de jeux vidéos (en valeur). Quand on connaît le prix des ebooks commerciaux (surtout en France), on peut être inquiet. Pourtant, aucune application de lecture est restée aussi longtemps dans les meilleurs téléchargements. D’ailleurs, il est intéressant de voir comment Stanza a disparu du devant de la scène. Application leader pour la lecture numérique il y a un an, elle est oubliée du grand public. Il est fort probable de l’offre liée à iBooks via l’iBookstore soit la raison de ce changement.
Iker: September 20, 2010 at 11:55J'utilise iBooks chaque fois que j'ai l'occasion de lire, et que ma connexion Internet ne fonctionne pas. Dans le bus, le métro, le train, l'avion, mais également à la maison, en dehors de mes dix ou trois heures de lecture quotidienne.
J'en suis au point que lorsqu'on m'offre un livre je regrette de ne pas bénéficier du confort de lecture, ajustement du corps à ma vue, notes, stabylo, fonction de recherche, liens Google ou encyclopédie.
Je suis accro au point que depuis avril, j'ai lu plus de livres sur iPad que de bouquins papiers au cours des deux année précédentes.