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En france, il est interdit de supplicier un animal apprivoisé, sauf s'il s'agit d'un taureau

Publié le 21 septembre 2010 par Taomugaia

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Comme tout assiégé, les aficionados adoptent désormais une mentalité et un comportement d'assiégé. Leur distraction débile et cruelle est massivement rejetée, voire honnie, par une très large de la population française (les 2/3), ce qui est une tendance lourde qui ira s'accentuant.
Les tortionnaires du dimanche, en exigeant le libre exercice de leur droit à faire souffrir et à tuer, ressemblent de plus en plus à des adeptes d'une secte, stigmatisés en raison de leurs goûts odieux mais repliés sur les bases de leur tradition : "Laissez-nous faire notre truc dans notre coin, ne vous mêlez pas de ça", c'est en substance ce qu'ils demandent.
C'est du relativisme pur et détestable. Chacun aurait le droit de faire ce qui lui plait, même si ça relève d'une insulte à l'intelligence et au progrès moral.
Il convient donc de faire sauter l'obstacle majeur. Celui qui permet aux corridas de subsister : l'alinéa 7 de l'article 521-1 du Code pénal, article qui réprime les sévices graves et les actes de cruauté à l'endroit d'un animal. Cet alinéa qui dispose que, de temps en temps, quand il fait beau et chaud et que tu as sifflé pas mal de bières, tu as le droit d'aller assister au supplice et à l'exécution d'un animal sensible.


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