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Rechute sériphile

Publié le 21 septembre 2010 par Poclatelephage
Si ma téléphagie est une maladie chronique, ma sériphilie s'exprime, elle, par vagues et peut s'éteindre durant une longue période. Je continue cependant à regarder des séries mais à la télévision ce qui est presque hérétique finalement.
Récemment, après m'être jurée d'arrêter les séries après avoir suivi attentivement « Lost », j'ai replongé pour trois bonnes raisons : « How I met your mother », Lauren Graham (AKA Lorelai Gilmore) et « the big bang theory ».
Dans ce billet, je vais me consacrer aux raisons 1 et 3, je me pencherai sur la suivante qui mérite au moins un post à elle-seule une prochaine fois.
J'ai la chance grâce à ce blog d'avoir retrouvé mes jumeaux du bout du monde. D'un côté Pierre, qui est mon côté obscur et de l'autre X, qui tient à garder l'anonymat (ou du moins je l'imagine), qui me ressemble à plein d'égards mais qui ne partage pas réellement mes goûts en matière de séries, X n'aime pas les sitcoms, mais X est une encyclopédie vivante et passionnante des fictions anglo-saxonnes. Lors de son passage éclair à Toulouse, je l'ai consulté comme l'oracle, lui demandant de me narrer la fin d'une série que j'avais arrêtée de regarder - « Urgences », « nip / tuck » ou « Grey's anatomy » - ou le consultant sur celles que j'aimerais découvrir : « parenthood » (j'y reviendrai), et « the big bang theory » (TBBT). Je lui ai également demandé son opinion sur « How I met your mother » (HIMYM).
Pour « TBBT », X m'a conseillé d'essayer avant d'acheter car il n'avait pas aimé, sur HIMYM nos opinions divergent.

HIMYM est la seule série qui me console de la disparition de « Friends » et l'une des rares fictions qui parle réellement à mon moi de 30 ans. Je comprends, au moins au niveau professionnel, les doutes de Ted et de Robin. J'adore les références à la culture « populaire » que compte la série. Je suis très attachée aux personnages, même à Ted, qui m'évoque un peu trop Ross, et à Robin, qui paraît-il, est détestée par les fans du show. A mon goût, la série n'a jamais décliné et je me fiche que certains épisodes soient moins hilarants et parfois moins réussis que d'autres, les suivants les sauveront. Dans la cinquième saison, nous apprenons que les « nouveaux friends » fument ce qui donne lieu à une scène très drôle où le téléspectateur découvre les conséquences de l'abus de cigarettes sur les membres de la bande. Lily se met notamment à parler avec une voix rauque hallucinante.
En France, nous avons pu découvrir HIMYM sur canal + ou la TNT en VF et la série extrêmement mal doublée, ce qui n'est pas toujours le cas, je le sais, perd tout son charme. Les répliques sont extrêmement mal traduites et tombent souvent à plat.
Quoiqu'il arrive, de mon côté, j'achète les dvd à leur sortie, un an après la diffusion aux Etats-Unis...No comment...

Du côté de « TBBT », le dilemme était plus de savoir si j'investissais dans un coffret dvd distribué uniquement en VOST par la FNAC à prix prohibitif sur la seule foi des bonnes critiques glanées sur le net et malgré l'avis défavorable de mon mentor en séries (X). J'ai donc demandé à Brenda, ma cousine américaine, de m'en adresser deux. J'en avais déjà vu quelques extraits sur NRJ12 et j'avais trouvé ça certainement très drôle mais pas en VF et mon impression s'est confirmée au passage en VOST. La série est hilarante pour ceux qui aiment les références à la culture « populaire » et plus spécifiquement « geek ». Même ma femme, pourtant difficile, a adoré.
L'investissement est donc programmé assez vite !
Je me rends compte en réfléchissant à tout cela que depuis « Friends », les sitcoms sont vraiment le parent pauvre des séries américaines diffusées en France. Sur les chaînes, on ne doute apparemment pas du succès des trucs policiers, des dramas ou des machins plus ou moins réussis destinés aux ados (la saison des Frères Scott diffusée en ce moment par TF1, sans Peyton et Lucas, est tout simplement inregardable et ne mérite même pas une allusion ici), mais l'humour ne passe plus en format 20 minutes. Je pense que les chaînes doutent de son pouvoir hilarant sur le téléspectateur moyen et ne leur donnent donc plus leur chance. J'ai découvert « Scrubs » vers 0h00 sur M6 et je suis devenue accro, comme quoi c'est possible...
La prochaine fois, je vous parlerai de l'excellent mais un rien républicain, « parenthood », « parentoude » en pocquien dans le texte.

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