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Wenger, c’est « Des hommes et des Dieux »

Publié le 22 septembre 2010 par Foothese

Wenger, c’est « Des hommes et des Dieux »

Quelle foi, quelle constance dans la croyance, quelle obstination, quelle fidélité. Arsène Wenger fait sa rentrée médiatique dans L’Equipe ce matin et affirme, une nouvelle fois, son amour de la liberté, son amour du jeu et sa conviction quasiment religieuse en Arsenal.

Sans titre depuis 5 ans, Arsenal s’avance vers une nouvelle saison sans bomber le torse. Certes, Cesc Fabregas est toujours là et c’est un exploit qu’a réalisé Wenger sur ce coup, mais les recrues se nomment Marouane Chamakh, Laurent Kioscielny et Sébastien Squilacci. Du sérieux, de la bonne volonté mais pas le clinquant des mouvements de cet été partout en Angleterre : Raul Meireles, Benayoun, Yaya Touré, David Silva, Balotelli ou Ramires.

L’entraîneur des Gunners ne veut plus mettre en avant l’excuse de la jeunesse de son équipe : «Oui,mais les joueurs n’ont peut-être plus l’excuse de l’inexpérience. On a une forme de maturité qui se voit dans le jeu. Et puis, ils ont faim. Ces jeunes sont-ils capables de gagner des trophées ? Moi, je le pense. Mais il faut le montrer.» Pourtant le match de samedi à Sunderland portait bien le sceau de cette inexpérience avec deux points perdus à la 94′ sur un cafouillage. Comme d’habitude.

Wenger a le droit d’y croire. Manchester ne pourra pas s’en sortir sans un retour du grand Wayne Rooney. Certes, Berbatov limite la casse en ce moment, mais Dracula ne va pas toujours le faire. Avec 28 buts l’an passé, Shrek Rooney avait atteint un sommet de football. Mal en point en ce moment, il peine à marquer et pis, à peser sur les défenses adverses. Si Manchester United semble en recul, Chelsea lui avance.

Les Blues inprenables ?

C’est l’immense favori de cette Premier League. Chelsea a infligé deux corrections à Arsenal l’an passé en marquant 6 buts en 2 matchs. Comment Arsenal va contrer cette puissance, cette vitesse, cette solidité défensive ? On ne voit guère de solutions.

En Ligue des Champions, la problématique reste la même : Arsenal est dépendant du tirage au sort. Quand les gros comme l’Inter, Chelsea, le Real ou le Barca ont le droit de regarder tous les adversaires potentiels droit dans le yeux, Arsenal doit espérer ne pas tomber contre ces équipes jusqu’en demi-finale. Triste réalité.

Les moines de Tibérine sont restés malgré les demandes pressantes de départ. Wenger les a imité en dépit des appels du pied du Real ou de l’équipe de France. Que sa foi soit recompensée parce que cette volonté de jouer, qu’il gagne ou pas, c’est formidable et presque unique. Merci.

Xavier Beauvois


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