À chaque fois que j'entends ou que je lis des drames qui touchent des familles, la même question me revient en tête: "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?"
On est là, à se dire qu'on sera comblées quand on aura une maison à notre goût, une job qu'on aime davantage, un autre enfant, la possibilité d'être maman à la maison, 25 livres en moins ou autre chose selon nos désirs et nos rêves...
Cette histoire familiale racontée dans la Presse la semaine dernière m'a profondément touchée et bouleversée. Une maman prise dans sa prison de chair. Victime d'un foudroyant AVC qui l'a emmurée dans son corps, incapable depuis 6 mois de serrer sa fille dans ses bras, de se promener main dans la main avec son amoureux, de prendre un bon repas en compagnie d'amies précieuses. Et c'est sans compter qu'un an à peine auparavant, leur plus jeune enfant décédait: mort subite du nourrisson. Le gros lot du malheur comme leur disent leurs amis. Mais eux refusent de le voir de cette façon et s'accrochent à l'espoir d'une vie plus douce...
Oui, c'est vrai qu'on a tous notre part de malheur et qu'on ne peut pas toujours être "hop la vie". Oui, c'est vrai que d'avoir des rêves et des projets, c'est ce qui nous tient en vie. Mais quand j'entends cette mère (dans l'extrait vidéo) dire que tout ce dont elle rêve c'est de retourner à la maison, être un peu plus autonome et manger un bon spaghetti avec du parmesan, j'ai envie de me dire que c'est maintenant qu'il faut être heureux, qu'il faut profiter de la vie, apprécier ce qu'on a plutôt qu'envier ce qu'on n'a pas.
Alors, qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?
(Z) Imparfaite invitée: So