Magazine Humeur

Pauvre Frédéric Péchenard ! Ulcéré par les révélations sur les turpitudes de son fils

Publié le 22 septembre 2010 par Kamizole

frederic-pechenard.1285194890.jpg

«Pas vu, pas pris» disait naguère Carla Sarkozy-Bruni au sujet de la “main” de Thierry Henri à la fin du match France-Irlande qualifiant la France pour le Mondial en Afrique du Sud. Avec les mirobolants résultats que l’on sait. Témoignage également de l’esprit de moralité qui règne en Sarkozie pour autant que ce mot y ait encore quelque sens !

Dans «l’affaire Péchenard» : “touche pas à mon fils !”, ce n’est pas tant le fait qu’il soit intervenu pour éviter la garde à vue de son fils et le déroulement de la procédure normale qui le chiffonne mais que la presse ait exhumé cette affaire remontant à 2009. La meilleure preuve en étant qu’il a diligenté une enquête de l’IGS pour déterminer l’origine de ses fuites dans la presse, lis-je dans un article d’Europe 1 “Les révélations sur mon fils m’ont fait mal”. Pauvre chou !

:)

Il argue que son fils n’avait que 16 ans à l’époque des faits : pris par les policiers en état d’ébriété sur son scooter. Ce qui témoigne à l’évidence d’une sacrée lacune en matière d’éducation ! Hein ! Le «couvre-feu pour les mineurs», c’est pour la caillera des banlieues, pas pour les rejetons de la «haute» ! Mais pire, je l’avais déjà souligné dans un article : il avait adopté une attitude complètement intolérable en disant au brigadier qui l’interpellait «tu fais un métier de con, “je” t’enverrais à la circulation ». Pauvre petite tache ! Déjà contaminée… Il peut sans doute dire merci à son papa. La connerie «n’attend pas le nombre des années» mais témoigne d’une détestable mentalité où l’honneur n’a pas aucune part.

Je ne saurais dire s’ils découvriront les “coupables” de cette fuite. Toujours est-il qu’ils auront bien du mal à taire le malaise dans la police. Si des policiers “se lâchent” – et se fâchent ! – aujourd’hui, c’est le résultat d’une aberrante politique “du chiffre” qui leur demande beaucoup d’efforts tout en restreignant les moyens notamment du fait de la diminution drastique des effectifs.

Sans même parler de la clémence et autres traitement de faveur quand le “beau linge” – l’affaire Bettencourt est à cet égard exemplaire – est mis en cause : quand le tout venant des justiciables est mis en garde à vue et en examen, Liliane Bettencourt et Eric Woerth sont “entendus”«Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous feront blanc ou noir»


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kamizole 786 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte