Le Green Electronic Council vient de publier son rapport annuel (PDF) sur les bénéfices environnementaux de son éco-label informatique EPEAT (Electronic Product Environmental Assessment Tool).
Basé sur le standard IEEE 1680, EPEAT évalue les ordinateurs portables et de bureau, les clients-légers, et les écrans à l’aide d’une cinquantaine de critères. La base de données est géolocalisée dans 41 pays (dont la France). Elle inclut environ 2.000 produits provenant de 50 fabricants. Et ce n’est qu’un début car deux nouveaux groupes sont en développement : IEEE 1680.2 qui vise les équipements d’imagerie et d’impression (Imaging Equipment) et IEEE 1680.3 qui vise les télévisions.
« L’adoption internationale a été très forte. Pour la France par exemple, nous n’avions que 131 produits enregistrés en août 2009. Nous en recensons 545 en septembre 2010 » constate Sarah O’Brien chez EPEAT. Certain(e)s d’entre vous l’ont rencontré à Lyon ou à Paris en avril dernier.
Grâce à cette adoption massive, 80 millions de matériels (desktop, laptop, écran) labellisés ont été vendus en 2009 (dont 51 millions en Amérique du nord). Par rapport à des matériels non labellisés EPEAT, cela représente une économie de :
- 1.537 tonnes de produits chimiques toxiques, dont l’équivalent de 371.000 thermomètres uniquement pour le mercure),
- 72.000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE),
- 10 milliards de kWh soit autant que la consommation annuelle de 900.000 foyers américains
- 2 millions de tonnes de CO2, soit 1,4 million de voitures (USA) retirées des routes.
Pour Sarah, ces résultats sont liés à la reconnaissance d’EPEAT et à la convergence des fabricants et des consommateurs vers cet éco-label. Plus l’attention se concentre sur un seul éco-label et plus le message des acheteurs porte auprès des fabricants.