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Kate et le continent

Publié le 26 septembre 2010 par Jeanyvessecheresse

En 2007, il y a en vérité déjà plus de trois ans, la délicieuse et ultra british Kate Nash avait frappé un grand coup en signant « Made of Bricks » un album largement popularisé par le hit « Fondations ». Au printemps dernier, dans une curieuse indifférence, la londonienne ne mollissait pas et son deuxième opus intitulé « My best friend is you » était également une petite bombinette pop produite cette fois-ci par Bernard Butler et destinée normalement à s’accrocher en haut des hits parades. De ce côté de la manche l’épatante anglaise avait probablement commis l’erreur de ne pas croiser dans nos provinces en ignorant le rude chemin de croix de nos salles dites de «  musiques actuelles ». La jeune chanteuse s’est donc retrouvée loin des oreilles et donc loin du cœur de son public français. Erreur tout du moins réparée pour les lyonnais puisque Kate Nash se produit ce soir au Ninkasi Kao, une occasion pour l’anglaise d’entonner ses rengaines spectoriennes, sa pop aux accents superficiels mais aussi une détermination sans faille qui devrait en surprendre plus d’un. En effet la petite Kate est tout sauf une écervelée bramant des sucreries dispensables. En bagarre, excusez du peu, aux côtés de Billy Bragg au sein de la Featured Coalition afin de faire valoir le point de vue des artistes face aux maisons de disques, la jeune anglaise, espérons-le, arrivera à convaincre le continent du sérieux de sa démarche ce d’autant qu’en prenant une nouvelle dimension quasi féministe avec des titres comme « Mansion Song » qui dénoncent les violences faites aux femmes, Kate Nash mérite d’élargir son audience. Kate est donc au Kao ce soir, sachons ne pas la décevoir en allant l’y applaudir.

> Kate Nash, ce soir 19 heures au Ninkasi Kao, 267 rue Marcel…


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