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L´Afrique, entre son passé, l´occident et la crise économique, quelles perspectives demain ?

Publié le 26 septembre 2010 par Musengeshikatata

26 septembre 2010

L´Afrique, entre son passé, l´occident et la crise économique, quelles perspectives demain ?

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Le passé bien compris, bien critiqué et bien digéré est une force positive ouvrant la voie sur un meilleur avenir : tout est question de pouvoir et de vouloir.

Vous me voyez ravi d´avoir bien jugé monsieur Buesso. Notez, je ne le connais par personnellement, je ne l´ai jamais rencontré et même à mes écrits il n´a pas répondu. Sans doute est-il trop occupé...je suis analyste et je sais, en lisant quelqu´un, le découvrir. J´ai été grandement surpris par Alain Buesso parce qu´en quelques lignes il avait fait une analyse formidable, ce qui prouve sa lucidité et son intelligence analytique. Venant de quelqu´un qui se trouvait au pays cela m´a grandement fait plaisir parce que cela prouve qu´il y a encore des intellectuel lucides et objectifs sur le terrain chez nous. Ceci rend les allégations d´un président Kabila bien faux quand il prétendait qu´il n´avait pu trouver 15 personnes fiables dans ce pays. Ce que cela veut dire !

Et puisque vous me dites, @Nathalie, que vous l´avez rencontré et qu´il vous vous a fait la même impression qu´à moi par ses écrits; je me demande alors: pourquoi diable les choses ne marchent-elles pas au Congo s´ils y avait sur place des gens aussi adroits dans leur appréciation des choses ? N´écoutait-on pas leur voix ou les ignorait-on expressément ? Comment expliquer notre marasme malgré cela ? Je ne sais pas répondre à la question...tout ce que je peux dire est que, vu les effets grandement désastreux de la crise économique actuelle pour l´Afrique, je crains qu´on ne se comporte par trop aveuglement à mon sens sur notre continent face à cette crise absolument exceptionnelle et monstrueuse, face à sa durée qui sera bien plus longue que 10 ans à mon avis et face aux conséquences économiques désastreuses pour les pays pauvres et leur futur développement. Beaucoup vont être écrasés et leurs efforts rejetés en arrière pendant que leurs populations souffraient l´enfer. Ici sans diligence conséquente et résolue on sera abandonné à de dangereux courants.

A propos du Passé je suis tout à fait de l´avis de monsieur Buesso et de ses amis, si tels est le cas réellement. Mais croire qu´on peut démarrer dans l´avenir sans passé ou se défaire de celui-ci mentalement, intellectuellement ou dans ses causes et effets comme on change de costume ou aussi rapidement de chanson favorite ...hem, si ce n´est pas se faire grand tort objectivement d´insinuer cela ! Voyez-vous le retard que nous avons actuellement envers les autres continents vient bien de quelques part en créativité réelle, technique et intellectuelle ! Les artistes, les professeurs, les ingénieurs, les ponts et chaussées qui nous manquent, les industries, les inventeurs, les médicaments ou même les canalisations...tout cela ne tombe pas du ciel tout à coup ou se résout uniquement avec l´importation dont on sait qu´il appauvrit définitivement dans son abus. Le financement de ces résultats et de ces buts est le grand noeud du problème ainsi que les efforts organisés et résolus qui doivent les accompagner. Et à propos, pendant que les africains seraient entrain de guérir leurs blessures et se mettre à jour, le monde avancé resterait-il sur place ou continuerait-il à courir techniquement, scientifiquement et même financièrement plus vite que nous ? Ceci ne veut dire qu´une chose: sommes-nous réalistes lorsque nous négligeons les effets négatifs de l´avance par trop écrasante entre les pays riches et industrialisés et les pays pauvres ? La crise d´aujourd´hui prouve bien qu´en appauvrissant les uns tout en surproduisant, on tue bien les clients futurs des pays industrialisés à loisir surproducteurs ! Sortir de tous ces dilemmes est un véritable tour de force, d´efforts et d´intelligence...car à mon sens cette crise sera incroyablement douloureuse pour les occidentaux et pour les pays sou développés sans financement individuel et sans structures établies et efficaces de développement.

Je ne m´attends pas ici à une réponse parce que ce que je dis-là est très avancé dans le jugement de cette crise et de son contexte. Mais si cette crise est une chance quelconque pour nous, nous devons savoir exactement comment nous pouvons la saisir et la rentabiliser tout en nous donnant les meilleurs conditions de futur développement. Cela signifie en clair beaucoup investir, créer, innover, instruire, produire et émanciper; en avons-nous le courage, les moyens et les qualités que nous aurions au préalable (vous voyez ici mon humour parce qu´avant de les employer, il faut bien les apprendre ou les développer ces qualités...dans le passé notamment.) acquis ? Oui, je pense qu´il ne faut pas aussi vite céder au légendaire optimisme africain d´hier…Il faut plutôt se méfier des apparences, des fièvres dangereuses du manque de réalisme, à mon sens. Et être bien plus diligent et assidu qu´hier, cela va de soi. Car la guerre économique qui s´ouvre devant nous sera incroyablement destructive…et bien cruelles. Mais j´ajoute que pour tous ceux qui sauront se mettre du bon côté, elle va malgré tout ouvrir des perspectives quasi phénoménales parce que le monde va s´agrandir énormément demain.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

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