Prendriez-vous votre voiture l'esprit tranquille, sachant que vous n'avez pas de roue de secours à l'arrière? Probablement pas, n'est ce pas? Pourtant, c'est ce que j'ai fait avec mon VTT jusqu'à ... hier! Je spéculais que les chances de crevaison étaient très faibles, et c'était sans doute vrai, car il m'a fallu près 6 ans de VTT et plus de 200 balades, pour faire l'expérience d'un pneu à plat alors qu'il me restait encore près de cinq kilomètres à parcourir. J'ai complètement démonté la roue sur le champ avant de découvrir que mon kit de réparation était nettement insuffisant et laissait partir mon épouse avant de terminer mon parcours en poussant et portant alternativement ma bécane.
Ce fut là une excellente leçon; arrivé à la maison, je tentais de réparer le pneu et découvrais que je ne n'avait apparemment pas touché d'objet pointu qui aurait pu percer la chambre à air. Le caoutchouc, était simplement devenu un peu trop vieux et cassant (c'est vrai, cette chambre avait déjà six ans.) La morale de cette histoire est que désormais, je vais me mettre à porter mon sac à dos qui a une poche d'hydratation, y mettre une pompe à main, une chambre à air de rechange et mon nécessaire de réparation, sans trop compter sur les rustines. C'est vrai qu'au bout du compte, entre ma femme et moi, nous avons désormais quatre roues et une espèce de « roue de secours, » juste comme une auto!