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Etat chronique de poésie 1011

Publié le 28 septembre 2010 par Xavierlaine081

1011

J'ai parcouru d'un doigt agile les formes alanguies de l'aube 

Se retournant en montrant toute sa grâce fragile 

Une lumière de mots effleurait ses lèvres gourmandes

*

D’un soupir elle éloigne la force des tourments

D’une main hésitante elle é carte les rideaux de nuages

Ses lèvres rient au soleil qui la submerge

*

Je ne saurai jamais rien de ton roman

Ton chant vibre aux grands vents qui m’obsèdent

Je ne suis que le vase où déposer tes fleurs

*

Viens te reposer à l’ombre charnelle de l’avenir

Dépose un instant ta défroque de misère

Buvons ensemble au verre de fraternité

*

Ce qui vient que nul n’attend plus

C’est dans le silence qu’il se prépare

Comme rose avec lenteur et délicatesse

*

Nous n’avons que parcelles de connaissance

A offrir à ceux qui nous attendent

Que savons nous qui justifie notre pouvoir

*

Illusoire mépris où nous tenons nos différences

Nos yeux couverts d’un voile d’ignorance

Cramponnés à nos maigres certitudes

Nous avançons en misérables guerriers

*

Qu’est cette cuirasse luisante

Elle nous tient lieu vague colonne vertébrale

Pour ne point lâcher le doute qui nous envahit

*

Un petit jour s’en vient

Les tribunaux sans âmes ouvrent leurs gueules d’enfer

Broient vies et espoirs entre deux lignes républicaines

Dehors la foule geint comme le vent dans les mâts

La vie n’est qu’une voile déchirée

Au navire de notre dérive

.

Manosque, 26 août 2010

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