La main délicate d’une femme
Nous tirait. Mais où ? – Un labyrinthe,
Un fouillis d’ifs et de buis…
Et après ? As-tu vraiment trouvé le fond,
Le sens premier de ces ardents baisers ?
Oh, furieux désir
D’éternité toujours déçu, assauts
Non de toi, femme : de l’infini.
***
La mano delicata d’una donna
Ci traeva. Ma dove ? – Un laberinto,
Un’ambage di bossoli e di tassi…
Et poi ? Davvero tu trovavi il fondo,
Il senso primo in quei struggenti baci ?
O furioso volere
D’eternità sempre deluso, assalti
Non a te, donna : all’infinito.
(Tommaso Landolfi)
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