Grand clerc péremptoire de l'idée creuse et du concept foireux, Finkielkraut pense, pour notre consternation à tous. Comparaison n'est pas raison, les Roms ne sont pas déportés, la Commission européenne se trompe, Vichy n'est pas la France, etc. Thème de son dernier ouvrage de circonstance que l'on suppose monté à la va vite à partir d'interviews réalisés dans ses émissions de France Culture.
Réponse au grand clerc :
- Le devoir de mémoire ne doit pas s'imposer au devoir de vigilance ; car dans son unicité même, nous savons la Shoah inscrite désormais dans le possible de l'expérience humaine.
- Dans le processus du totalitarisme génocidaire, c'est le premier pas qui compte : faire ce premier pas c'est s'engager sur une route dont on connaît l'issue. Le premier pas contient l'entier. C'est ce que mon livre Après la Shoah s'est attaché à démontrer.