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Un bon candidat c'est le candidat qui incarne la nation qui se parle à elle-même, auprès de qui chacun peut s'identifier. C'est une question de tempérament davantage que de mesures, de façon d'être davantage que de capacité à promettre. C'est le chemin emprunté par Dominique de Villepin qui se rend demain à Montpellier avec Brigitte Girardin, la Secrétaire Générale de son Mouvement, République Solidaire.
La crise fait naître une "autre façon de se présenter" au niveau des candidats.
La maturité, l'expérience, la fermeté deviennent des qualités incontournables de la part d'un pays qui se cherche alors un "commandant en chef" contre la crise.
Le candidat doit dégager une présence rayonnante qui rassure.
Le tempérament de l'intéressé trouve alors toute sa portée.
Parce qu'il doit devenir le symbole de la nation toute entière, le candidat doit évoluer progressivement vers un certain apolitisme.
Par son cursus comme par son image de marque, Dominique de Villepin a un positionnement initial de "présidence impériale" qui peut être déconnectée du quotidien pour les seuls grands enjeux internationaux.
C'est un "profil sécurisant" qu'il doit compléter.
Un bon candidat c'est le candidat qui incarne la nation qui se parle à elle-même.
C'est ce dialogue de vécu de proximité qui semble engagé par Dominique de Villepin.
L'ancien Premier Ministre se rend demain à Montpellier. Un déplacement qui permet de continuer le dialogue direct sur le terrain.
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