Gaz de schiste, cherchez l’erreur

Que l’on parle de minerais, d’eau, de gaz ou de pétrole, pour les interventionnistes il n’y a qu’une solution: la nationalisation.
On n’a encore rien trouvé et déjà les politiciens, les intellectuels de gauche et les journalistes penchant-invariablement-à-gauche réclament tous en cœur la nationalisation du gaz de schiste.
Les interventionnistes veulent nous faire croire que les gouvernements sont des anges de bonne foi qui ne veulent que le bien de tous alors que les entrepreneurs sont des capitalistes véreux cherchant le profit sur le dos du pauvre monde. Pour eux, le Venezuela d’Hugo Chavez est un paradis alors que l’Alberta d’Ed Stelmach est un enfer.
SOQUIP, une société d’État créé en 1969 dans la foulée de la Révolution tranquille, avait pour mandat de trouver du pétrole et du gaz sur le territoire québécois. Après plusieurs années d’effort et des dizaines de millions gaspillés, SOQUIP a abandonné ses efforts d’exploration. L’incompétence des gestionnaires et le manque de connaissances technologiques vouaient l’entreprise à demeurer un gouffre financier sans fond.
Des entrepreneurs (Junex et cie), financés par du capital de risque, prirent la relève. Après des années d’effort, ils sont enfin près du but. Pour un interventionniste pur et dur, cela est inacceptable. Il faut les arrêter à tout prix, car leur succès risquerait de démontrer une fois de plus que l’entreprise privée peut réussir là où l’entreprise publique échoue lamentablement.
Le rôle du gouvernement consiste à protéger les droits des individus affectés par les activités d’exploration et d’exploitation et à obtenir le maximum de retombées économiques pour le Québec. Or, jusqu’à présent, les politiciens se sont avérés incapables de faire l’un et l’autre.
Alors pourquoi devrait-on leur octroyer plus de responsabilités comme le souhaitent les interventionnistes?