La Belgique, véritable eldorado social pour les réfugiés de la planète entière, est depuis quelque temps confrontée à des arrivages de citoyens d’Europe orientale, principalement roumains, bulgares et slovaques, en quête frauduleuse d’aide sociale qu’ils ne peuvent obtenir dans leur propre pays.
Contrairement à la plupart des pays européens qui, eux, excluent toute assistance financière aux étrangers sans emploi ou qui n’apportent aucune contribution à l’Etat, la Belgique ne pose aucune condition à l’obtention d’une aide sociale du type RMI.
Une fraude simple comme bonjour
Dès leur arrivée, les prétendants munis de faux papiers demandent un permis de séjour qu’ils obtiennent la plupart du temps sans difficulté, puis ils se rendent au Centre Public d’Aide Sociale (CPAS) de leur nouvelle commune pour se voir octroyer illico presto un viatique mensuel de 740 euros (tarif pour une personne seule). Certaines familles accumulent ainsi en toute illégalité un joli pécule.
A qui la faute ?
L’octroi d’un RMI à tout le monde et n’importe qui sans avoir travaillé un seul jour dans le pays d’accueil est une véritable aubaine, un don du ciel, qui attire beaucoup de touristes d’un nouveau genre sur ce que certains appellent “la route Belgique”. C’est au départ la résultante d’une décision politique très contestable et qui ne date pas d’hier. A ma connaissance, elle n’a jamais été remise en cause tant les lobbies sociaux sont nombreux, particulièrement en Wallonie et à Bruxelles avec la présence incontournable des partis de gauche rassemblés autour du PS.
L’effet pervers de cette loi, porte d’entrée à toutes les dérives – ce que nul n’ignore, n’est malheureusement pas jugulé par un contrôle sévère de la validité des papiers d’identité et des titres de séjour des demandeurs. La fraude organisée et qui n’est un secret pour personne réside sans le moindre doute dans le laxisme des pouvoirs publics concernés : mairies, police, office des étrangers, CPAS, sans oublier le Secrétariat d’Etat à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté. Un bel exemple de très mauvaise gouvernance.
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Sources factuelles : BELGA et De Tijd