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La grande famille

Publié le 03 octobre 2010 par Poclatelephage
La série aurait pu s'appeler « Brothers et sisters », si le nom n'avait pas déjà été pris. Elle compte d'ailleurs, comme cette fiction boudée par TF1, quelques stars qui connaissent ainsi « une seconde chance ». Mais, du coup, elle s'appelle « parenthood », « parentoude » en poc. De mon côté, j'ai eu envie de la visionner car elle marquait le grand retour dans une série de Lauren Graham (alias Lorelai Gilmore). Comme le signalait Flounette dans les commentaires de mon précédent billet, « Parenthood » est une série extrêmement attachante. En un épisode à peine, nous avons été, ma moitié et moi, complètement happées par les intrigues et séduites par la famille Braverman.
La grande famille
Chez les Braverman, tout, ou presque, tourne autour d'Adam, admirablement campé par le génial Peter Krause, qui est en passe depuis « dirty sexy money » et grâce à « parenthood » de devenir l'un de mes acteurs de série préféré (et non je n'ai pas vu « six feet under » gnagnagna...). Adam est marié à une magnifique blonde, totalement WASP mais trop cool quand même, avec qui il a eu deux enfants : la super parfaite et trop équilibrée (mais non en fait) Haddie et le génialement attachant Max. Dès le départ, on comprend que le petit Max, tout mignon qu'il soit, a un sacré problème. Il ne veut notamment aller à l'école qu'habillé en pirate. Ses parents apprennent très vite, du moins au démarrage de la série, parce que le gamin a déjà 7 ou 8 ans, qu'il est atteint du syndrome d'Asperger, ce qui bouleverse leur vie très rangée. Mais, même avec ce problème, baptisée habilement leur « situation » en anglais dans le texte dans le cinquième épisode que j'ai vu hier, Adam continue de résoudre les problèmes de ses frères et sœurs et d'être à leur écoute.
Adam a une sœur Sarah (Lauren Graham), dont le retour dans le foyer familial marque le début de la série. Sarah a épousé un chanteur de rock, évidemment drogué et instable, dont elle a eu deux enfants, deux ados plus ou moins infernaux, Amber et Drew.
Sarah et Adam ont un frère, Crosby, un éternel ado qui travaille dans un studio d'enregistrement et qui répugne à s'installer avec sa copine. Crosby découvre qu'il est le papa d'un petit Jabbar, le prénom amuse beaucoup ses frères et sœurs, dont il va devoir apprendre à s'occuper sans demander perpétuellement l'aide de sa famille et surtout d'Adam.
Le tableau de famille se termine ou presque – il nous reste les parents cependant – avec la petite sœur, brillante avocate et grande réussite de la famille, Julia, qui a des gros problèmes relationnels avec sa fille, pas assez battante à son goût et surtout trop proche de son père.
Les parents, Zeek et Camille, réunissent, à chaque épisode, la fratrie lors de repas conviviaux et enjoués.
« Parenthood » a énormément de qualités.
D'abord, cette série est extrêmement bien jouée. Peter Krause est absolument fabuleux dans son rôle de père de famille solide qui doit affronter tour à tout la maladie de son fils adoré, qu'il aimerait tellement voir parfait, et la révolte de sa petite fille idéale, lassée de voir que tout tourne toujours autour de son petit frère. Lauren Graham, et je le dis sans parti prix, est excellente dans le rôle de la mère de famille célibataire un peu paumée face à la gentille révolte de ses ados qu'elle aime plus que tout au monde. Sarah est moins bavarde que Lorelai mais tout aussi percutante. L'interprète de Julia est extraordinaire dans son côte battante parfaite qui encaisse très bien en l'intellectualisant que sa fille ne l'aime pas. Enfin, et c'est assez rare pour le souligner, les gamins et les ados sont parfaits et très justes. Mention spéciale au petit Max, qui est extrêmement touchant et qui ne peut pas laisser indifférent.
« Parenthood » a en plus ce petit côté second degré qui élève une série sympa au rang de bonne série. Le propos n'est pas toujours extrêmement drôle mais les répliques sont justes et les dialogues souvent plein d'humour.
Si je devais lui trouver des défauts, je dirai simplement que le monde des Braverman est un rien trop idyllique. L'ado rebelle a un cœur d'or. La « situation » de Max est certes difficile à gérer mais avec l'aide d'une famille sympa, on s'en sort toujours... Mais je n'en suis qu'à l'épisode 5 de la première saison et tout est encore possible.
De plus, pour apprécier « Parenthood », il faut tolérer les fictions où il ne se passe presque rien à la « Gilmore girls ».
Mais de mon côté, si vous n'êtes pas un monstre de cynisme mort à l'intérieur, je vous conseille « parenthood » car la série vous fera beaucoup rire et parfois bêtement monter les larmes aux yeux, même si vous avez un peu honte d'être émue à l'idée qu'Adam joue les pères de substitution pour Drew, le fils de Sarah, dans de mignonnes séances d'entraînement de baseball.
 
D'après wikipédia, Parenthood a été acheté par TF1.

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