Cà fait un moment que je n’ai pas écrit, wow. J’ai l’impression d’avoir vécu un milliard de choses entre temps .
Pour commencer, je suis partie comme une sauvage, j’ai presqu’ envie de vous dire » vous me connaissez hein« …
Par politesse, je vous dois un minimum d’explications tout de même.
J’avais besoin de couper un peu, la blogosphère me donnait de plus en plus la nausée, je n’arrivais plus à faire des textes avec un minimum syndical d’intérêt . J’avais besoin de me désintoxiquer aussi, me vider un peu du web, de sa chronophagie, de ses problèmes etc .
J’avais l’esprit trop occupé, trop embrouillé . Si j’avais mis en ligne cette dizaine de brouillons que j’ai écrit – au lieu de les effacer en me levant en plein milieu de la nuit - je me sentirais marcher nue aujourd’hui. En fait, j’avais besoin d’arrêter d’écrire, parce que je savais que j’étais un peu trop sur le fil, j’aurai pu finir par publier des choses beaucoup trop personnelles, beaucoup trop révélatrices, beaucoup trop lourdes – au sens émotionnel du terme . Alors comme c’est souvent le cas avec l’alcool/ de l’amour, quand je sens que je suis à la frontière de la perte de contrôle, j’arrête. Tout . Sauf quand cette ivresse est volontaire , bien entendu.
L’autre véritable, voire unique raison de mon absence se trouve dans ce qui va suivre .
Je n’ai jamais été du type à réussir quand je ne suis pas passionnée par ce que je fais. C’est ainsi que je me suis en quelque sorte retrouvée » piégée » dans un cursus scolaire que je devais mener à terme malgré moi . Je m’étais promise de revenir si je réussissais à finaliser ces 3 ans de souffrance, de mise en parenthèse. La GROSSE pression familiale, le job à côté, Fashizblack, j’me suis rapidement laissée submerger . Puis çà a été le grand trou noir, le doute , devoir envisager un plan B en cas d’échec, bref, je ne vais pas tout vous détailler par pudeur mais sachez que je viens de traverser les mois les plus COMPLIQUES de toute mon existence. Cà dépassait largement le cadre » académique « , c’est presque les 5 prochaines années qui se jouaient là. Finalement, j’ai quand même continué de croire que je réussirai à mener tout de front, entrer dans une école et gérer les autres drames en corolaire .
Et puis Vendredi 1er Octobre. J’ai pu officiellement mettre le mot » FIN » sur ce qui c’était transformé en véritable CALVAIRE/chemin de croix . Le soulagement fût tel que mes larmes n’ont cessé de couler une heure d’affilée alors que je n’avais absolument pas envie de pleurer..sûrement une manifestation physiologique de mes nerfs qui se relâchaient .. Je ne reprends donc pas là où je m’étais arrêtée, je reprends autre chose.
On peut trouver cela facile de le dire maintenant, mais tout çà m’aura appris beaucoup sur moi-même, sur ma capacité à me « surpasser » entre autres .
Je voulais sincèrement remercier ceux/celles qui m’ont aidée chacun(e) à leur manière à traverser tout cela ( Franck » Thomas K. « N. , Supa , Leuja , mon frère GT, Jathniel , Clément, Alex, Grâce , JP2Kay ) . Peut-être que j’en fais trop, mais il faut avoir été à ma place pour savoir que tout ceci représente bien plus qu’une simple obtention de diplôme .
Voilà, vous savez tout sur le pourquoi du comment de mon départ précipité . Je ne vous promets pas de me remettre à faire du bitching à tort et à travers comme avant, parce que je suis dans un autre état d’esprit. Mais bon…vous savez que c’est parfois plus fort que moi .
Je suis ravie de vous retrouver et merci pour les ( nombreux ) mails/messages que vous m’avez envoyé, çà m’a particulièrement touchée
MayBee.
P.S. : bon, sinon, j’ai plein de trucs plus intéressants à vous raconter leaule , c’est qu’il s’en passe des choses hein…
P.S.2.: désolée si vous vous attendiez à un retour » tonitruant » lol..Mais il m’était important de mettre des mots sur ces maux qui Dieu merci, sont enfin derrière moi .
Photos : Backstage, FashizBlack Magazine au Moulin Rouge ,
par Love V.