En lisant ce passage, je me suis levée et ai applaudi (pas...

En lisant ce passage, je me suis levée et ai applaudi (pas vraiment, c’est un livre). Les larmes du désespoir pourraient irriguer les jardins suspendus de Babylone quand je me vois confrontée à ces films/séries aux dialogues tellement surfaits qu’on se demande si c’est normal de ne jamais les entendre dans sa propre vie. L’autre grand cliché c’est le personnage qui est au téléphone, qui veut savoir une information, qui reçoit l’information, et qui raccroche au nez de l’interlocuteur. Style le révérend Camden de 7 A La Maison qui téléphone depuis sa cuisine au sergent Michaels pour savoir si un de ses innombrables enfants a bu une bière (qu’on appelle la police!) à la fête d’hier du bout de la rue, et le sergent dit que non, bien sûr que non, vos enfants sont des saints mon révérend; et puis Camden raccroche sans dire merci ou au revoir ou “et sinon, quoi de neuf?”. Moi je trouve ça grossier, mon révérend. Il faudrait que je recense tous ces clichés. Qu’on m’apporte ma plume, l’encrier et un nègre!

Livre: The Writer’s Tale (The Final Chapter), par Russel T Davies et Benjamin Cook. Un des livres les plus intéressants que j’ai lus, oui carrément.