Au moment où je publiais mon texte sur les parties prenantes du gaz de schiste, Georges Pothier du Canal Argent me relançait sur Twitter en me faisant observer que justement, on assistait vendredi à un règlement de comptes sur les parquets.
Mais qu’est-ce que les actionnaires des gazières n’aiment pas? Quelques joueurs impliqués dans l’industrie du gaz de schiste au Québec ont subi toute une raclée en bourse. Junex a perdu 6% vendredi, mais recule de -26% depuis la mi-septembre. Gastem est aussi malmené sévèrement. Il a cédé -27% vendredi dernier, mais, -38% depuis l’arrivée de l’automne.
Chez Questerre, on observe le même phénomène, c’est la débandade. Le titre a perdu -28% vendredi et -51% depuis le 15 juin! Remarquez que si vous ne détenez pas ces titres directement, ça ne veut pas dire que vous n’en n’avez pas. Questerre figure dans les actifs détenus par les fonds Acuity 30 actions canadiennes, Dynamic Focus Ressources, RBC Énergie Globale, RBC Ressources Globale et le iShare S&P/TSX Indice énergie.

Questerre inquiète ses actionnaires
Plusieurs facteurs peuvent expliquer pareille correction. La stratégie de communication ou plutôt la stratégie de cache-cache, n’a pas été disons, très apprécié par les Québécois. Ajouter le succès du film Gasland, le prix du gaz qui ne lève plus, les accointances des libéraux et…
la grogne populaire qui ne cesse de prendre de l’ampleur. De quoi faire fuir… les actionnaires les plus tenaces!