Magazine France

France : naissance de goulags pour étrangers

Publié le 02 janvier 2008 par Menye Alain
Joël Saget AFP/Archives ¦ Etrangers en situation irrégulière au centre de rétention de Roissy le 4 juin 2007

Boris Horvat AFP/Archives ¦ Un résident le 5 décembre 2006 du Centre de Rétention Administrative (CRA) du Canet à Marseille
La France file le plus mauvais coton de son histoire, en fonçant droit dans un mur. Ce n’est pas une surprise. En confiant les clefs à un homme ivre, un chauffard, il n’est pas étonnant que la voiture roue à tombeau ouvert.
Le conducteur viole à satiété, les feux tricolores et les codes moraux, tout en bafouant allégrement, les idéaux des la Nation. Ce qui est étonnant, c’est le suivisme des faiseurs d’opinions à quelques exceptions près.
Le beau Sarkoky et le bel Hortefeux transforment le pays en goulag pour étrangers et osent même donner des leçons en matière de droits de l’homme à d’autres pays comme la Libye.
Après l’autosatisfaction de l’Empereur transformé en vœux le 31 décembre, l’homme élu avec la force du FN, a fini d’institutionnaliser le racisme. Aujourd’hui, on voit comment des sans-papiers sont traités comme des criminels.
De la rue de la Banque en passant par Aubervilliers où des étrangers avec des papiers se retrouvaient obligés de dormir dans la rue, sans oublier les défénestrations, les mémés arrêtées nues, la chasse contre les étrangers prend une autre dimension, avec la mise en place d’un fichier pour les étrangers à expulser.
L’ANPE est sommé de lister les papiers des étrangers en recherche d’emploi et donc en situation régulière. Pourquoi ? Une chasse aux étrangers est organisée. Les services sociaux virent en police. C’est ça la France ?
Les centres de rétention sont désormais des goulags. Vincennes (94), Mesnil-Amelot (77), Marseille (13) etc. Les étrangers sont parqués comme des sardines, humiliés le matin à midi et le soir. Il n’y a pas de surprises quand on voit la montée de la haine anti-française.
Où le bas blesse, c’est lorsqu’on voit des Français qui disent avoir honte de l’être, simplement parce que le nouveau Napoléon sort avec une « traînée » sic. ( Carla Bruni). Et le reste ? Rien, nada….
Merci à Josiane Balasko, Charles Berling et Valérie Lang, d’être allés soutenir les sans-papiers du centre de rétention de Vincennes en scandant : "arrêt des rafles", "arrêt des expulsions", "fermeture des centre de rétention", "liberté pour tous les sans-papiers". Il y a encore des Français de cœur.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Menye Alain 963248 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte