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Retraites : «les 60 ans, un bouclier social»

Publié le 05 octobre 2010 par Letombe
Laurent Fabius, député de Seine-Maritime, était l'invité de la matinale de France Inter ce lundi 4 octobre.

Une réforme des retraites dans l'impasse ?

Laurent Fabius a affirmé que «le gouvernement se trouvait dans l'impasse car cette réforme n'était pas bouclée financièrement, il faudra recommencer dans 2 ans, 3 ans, 4 ans...» En comparaison, le député socialiste a indiqué que le Parti socialiste avait élaboré «un projet très exigeant financièrement» qui «répartit la charge entre les salariés d'une part et les revenus du capital d'autre part».

Concernant les détails du financement, Laurent Fabius a rappelé que les stocks-options constituaient «une toute petite partie du financement», tandis que «l'essentiel du financement» reposait sur les banques et les revenus du capital.   >> Nos propositions sur les retraites

Nécessité d'une réforme


Laurent Fabius a certifié que le PS ne s'opposait pas à une réforme, simplement «nous ne voulons pas que l'effort porte sur les salariés les plus modestes et sur les femmes». «Nous voulons que les efforts soient répartis entre les salariés et les revenus du capital, voilà la différence», a évoqué Laurent Fabius sur le sujet.   Le gouvernement propose une réforme «injuste et on financée», tandis que le PS propose une réforme «juste et équilibrée» a conclu le député.

Maintenir l'âge de départ à 60 ans ?

Interrogé sur les propos du ministre du Budget, François Baroin, qui jugeait «irresponsable le retour à la retraite à 60 ans», Laurent Fabius a répondu que les «60 ans représentent un bouclier social pour les salariés qui ont commencé à travailler très tôt».

«Cela ne veut pas dire que tout le monde prendra sa retraite à 60 ans», a mentionné le député socialiste. «L'âge moyen de départ à la retraite équivaut à 61,6 ans», a également évoqué Laurent Fabius. La polémique entre TF1 et Arnaud Montebourg
  Laurent Fabius a déclaré que le vrai problème concernant TF1 résidait dans le fait qu'un grand média puisse être possédé par «un groupe qui vit en même temps de commandes publiques, au niveau de l'armement et des travaux publics».

Le député socialiste a formulé la position du Parti socialiste dans le cas des grands groupes de presse : «il faut éviter toute confusion des intérêts au bénéfice de la liberté des journalistes et des auditeurs». «L'objectif est d'avoir des médias puissants et libres», a déclaré le député de Seine-Maritime.
Les primaires

Laurent Fabius a souligné l'importance de l'unité pour gagner la prochaine élection présidentielle : «il faut l'unité des socialistes, l'unité de la gauche et la recherche de l'unité des Français».   Dans la deuxième partie de l'émission, Laurent Fabius a répondu aux questions des auditeurs de France Inter.  



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