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Chasse à courre, la barbarie extrême

Publié le 07 octobre 2010 par Taomugaia

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Pas de pitié pour les sangliers
La chasse au sanglier ne souffre aucune distinction. Les chasseurs s’attachent particulièrement à lever les individus les plus imposants, preuve s’il en manquait, que leur sélection n’a rien à voir avec une prédation naturelle… En outre, du fait de la saison de chasse, des laies gestantes ou en période d’allaitement sont également chassées. Quant aux marcassins, le doute n’est pas permis quant à ce qu’il advient d’eux sur le chemin de la meute

Les cerfs finissent noyés
La chasse au cerf finit la plupart du temps en bat l’eau. C'est-à-dire que l’animal se réfugie dans un plan d’eau où les chiens le suivent et souvent lui montent dessus ou bien le mordent
. Il arrive aussi fréquemment que des suiveurs l’empêchent de regagner la berge, surtout si un domaine privé où il pourrait se refugier se trouve à proximité… Le coup de grâce, qui lui est alors donné depuis une barque, s’avère rarement efficace. Nos enquêteurs ont ainsi observé à plusieurs reprises des cerfs finir sciemment noyés, tirer encore vivants par les bois...

Les français clairement opposés à cette pratique
One Voice a commandé en juillet 2010 un sondage à l’institut ISPSOS pour connaître la position des français
à l’égard de la chasse à courre. Les résultats sont sans équivoque : près de 4 Français sur 5 (79%) y sont opposés et trois sur quatre (75%) sont favorables à son interdiction ! Et ils sont encore plus nombreux à juger cette chasse cruelle (85%)... Pour une majorité d’entre eux, c’est aussi une pratique dangereuse (72 %), obsolète (76 %) et perturbatrice de l’équilibre des écosystèmes (62 %)… En outre, c’est parmi les classes sociales les plus favorisées que l’on retrouve le plus grand nombre de ses partisans : 47 % des catégories socioprofessionnelles dites supérieures (contre 33% de l’ensemble), avec des revenus élevés (44 % des partisans appartiennent à un foyer dont le revenu mensuel net est supérieur ou égal à 3 000€, contre 27 % de l’échantillon global). Ce qui n’a rien de surprenant quand on sait que cette activité est extrêmement couteuse : sans même évoquer le budget de l’équipement, le seul abonnement annuel est compris entre 1 300 et 2 600 euros.
Dans ce contexte, espérons que la campagne que nous allons mettre en œuvre suite à cette investigation mettra enfin un point final à la barbarie qui envahit nos forêts pendant plusieurs mois de l’année !


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