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Pure

Publié le 07 octobre 2010 par Gameinvaders

Depuis le succès en début 2007 de Motorstorm sur PS3, les jeux de course off-road n’ont jamais été aussi nombreux. Rien qu’au cours de l’automne 2008 on compte le deuxième volet de Motorstorm ainsi que Pure. Développé par Black Rock Studio pour Disney Interactive, Pure est une toute nouvelle licence mais qui a pourtant déjà eu l’occasion de faire parler d’elle. Au cours de l’E3 2008, il a été élu meilleur jeu de course de salon. Une belle récompense en vue de la concurrence qui prétendait au titre, car les développeurs de Black Rock Studio ont déjà eu l’occasion de prouver leur savoir faire en la matière. Ils sont en effet spécialisés dans les jeux de course avec à leur actif, plusieurs épisodes de la série Moto GP de THQ. Avec autant d’éloges avant sa sortie, il ne me restait plus qu’a vérifier si Pure tenait ses promesses, manette en mains…

Les décors sont magnifiques.

Les décors sont magnifiques.

Dans Pure le joueur sera placé aux commandes d’un quad de compétition, ce dernier n’ayant évidemment rien à voir avec celui que l’on a pu voir un jour sur les routes de campagne. Non, ces quads possèdent des moteurs surpuissants et sont capables d’atteindre des vitesses dépassant les 100 km/h. Du coup, à la moindre bosse le véhicule s’envole et le pilote avec. C’est le moment de réaliser des figures acrobatiques improbables. Improbables car Pure n’est pas un jeu qui veux coller à la réalité mais plutôt à de l’arcade, dans lequel le spectacle prime avant tout. Il fallait que les graphismes et l’animation soient à la hauteur de l’ambition. C’est le cas, les environnements sont très beaux même si ils sont peu nombreux. La sensation de vitesse est bien rendue et les sauts sont vertigineux.

La compétition est rude.

La compétition est rude.

Pour démontrer tous ces talents de pilote on pourra prendre part à plusieurs types de courses. Il existe tout d’abord l’épreuve de vitesse toute simple. Au cours de celle-ci on est confronté à 15 adversaires sur 3 tours où le but est d’arriver premier. La deuxième épreuve est le sprint, qui propose comme son nom l’indique de parcourir 5 tours d’un circuit réduit en un minimum de temps, toujours face aux adversaires. Ces courses courtes et intenses nécessitent moins d’endurance que d’habitude mais sollicitent beaucoup plus de concentration, car la moindre erreur ne pardonne pas surtout en cas de chute. Enfin le dernier type d’épreuves c’est le freestyle, où il s’agit de faire le plus de points possible en effectuant un maximum de figures. Sur ces parcours, des tremplins ont été éparpillés pour donner le plus de chances possible de faire des sauts énormes. Durant l’épreuve la limite de temps a été matérialisée par une jauge d’essence qui se trouve en bas à gauche de l’écran. Une fois celle-ci vide, la course se termine et les classements sont figés mais attention, plus on fait de sauts et plus elle se vide lentement. Pour pimenter le tout des bonus sont présents, ce sont des multiplicateurs ou des jerrycans d’essence pour pouvoir continuer l’épreuve.

Le garage

Le garage

Coté mode de jeu Pure fait dans la sobriété : un mode pour faire n’importe quelle épreuve selon son désir et un mode carrière baptisé Pure World Tour. Ce dernier ne révolutionne pas le genre mais propose une progression régulière de la difficulté  qui est agréable. On gagne des courses, on améliore les compétences de son quad et on gagne le droit de participer à des épreuves encore plus difficiles. Rien de nouveau mais ça ne gène en aucun cas. En fait, le mode carrière permet de passer au garage et de construire son propre quad. Pas moins de 23 paramètres sont ajustables, des roues à la carrosserie, jusqu’aux poignées du guidon. Il est donc possible et même conseillé d’ajuster son quad à sa manière de piloter. Des dizaines et des dizaines de pièces sont déblocables.

je suis le roi du monde!!!!

je suis le roi du monde!!!!

À l’image du reste du jeu, le gameplay est simple mais fonctionne très bien. Pour piloter son quad on utilise ainsi une gâchette pour accélérer, l’autre pour freiner et le stick gauche pour diriger. Rien de bien compliquer comme le système de saut; pour réaliser une figure il suffit d’appuyer sur le bouton A,B ou Y et d’orienter le stick gauche dans une direction. Attention toutefois,  une jauge en bas à droite indique le niveau de figures qu’on est en mesure de réaliser. Plus elle se remplie et plus les figures sont complexes. Les boutons que l’on peut utiliser s’affichent au dessus de la jauge pour savoir où l’on en est. Au début on ne pourra effectuer que des mouvements simples  mais une fois la jauge remplie il sera possible de déclencher l’une des figures spéciales de chaque personnage. Ces sauts ne sont pas uniquement esthétiques, la jauge qui se remplie symbolise l’amélioration disponible. Une simple pression sur le bouton X et le quad fait des pointes de vitesse incroyables. Plusieurs stratégies sont possibles: on peut décider d’utiliser le boost à la fin d’une épreuve ou l’utiliser petit à petit durant la course, mais dans ce cas il faudra penser à la remplir. Il faut aussi savoir que le boost permet d’augmenter l’amplitude des sauts et ainsi il est possible d’effectuer une figure spéciale. Les figures spéciales demandent un temps de suspension relativement important pour être effectuer. Impossible d’ignorer ce point puisqu’une simple chute fait perdre une bonne partie de la barre de boost. Pour éviter de tomber, outre le temps de suspension, il faudra penser à redresser son véhicule  avant l’atterrissage, une bonne réception permet souvent de faire la différence face aux adversaires car ces derniers sont coriaces. Non pas parce qu’ils nous bousculent mais parce qu’ils sont rapides.  Pour vaincre les autres pilotes on peut utiliser les tracés des circuits; il existe souvent plusieurs embranchements  différents lors d’une même course. Certains seront des raccourcis dotés de bosses salvatrices et d’autres de vrais pièges.

Pour une nouvelle licence, Pure frappe très fort. Black Rock Studio a su répondre au cahier des charges inhérent à ce type de jeu. Doté d’une réalisation impeccable à tout point de vue, il impressionne notamment par le sentiment de vitesse et de vertige lors des sauts. Le gameplay lui aussi est soigné, il semble accessible à n’importe qui mais comporte des subtilités que l’on met du temps à assimiler. Enfin pour les perfectionnistes, le garage leurs laissera une grande liberté dans la création de leurs quads personnalisés en fonction de leurs styles de conduite. Cependant je peux dire qu’il n’y a pas assez de circuits, pas de mode split screen et ne bénéficie pas d’une durée de vie assez importante. Entre 8 et 10 heures pour terminer la partie solo mais le jeu reste cohérent dans son ensemble.

Score: 3 out of 5 stars


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