Le monstre totalitaire renait de ses cendres. Après la loi de la lutte des races et de la lutte des classes une troisième loi veut s’imposer : celle du marché total et global, de la concurrence de tous contre tous, de la guerre de tous contre tous. Après le nazisme et le stalinisme le néolibéralisme réinvente le totalitarisme.
A ceux, dont j’ai fait partie un moment, qui croyait qu’un capitalisme raisonnable, « rhénan », était à la fois possible et souhaitable comme un moindre mal, l’attaque sans précédent des oligarchies capitalistes à la fois responsables et bénéficiaires de la crise actuelle doit ouvrir les yeux, à moins qu’ils ne soient clos définitivement sur une vision mortifère de l’existence humaine.
Cette guerre est une guerre civile à l’échelle du monde. Elle oppose une oligarchie sans scrupules et impitoyable au reste de la population. Ils se baptisent d’ailleurs du nom de « people », les gens, rejetant de ce fait l’immense majorité de l’humanité dans la catégorie des non gens, des non humains.
Cette guerre comporte de nombreuses batailles que nous gagnerons et que nous perdrons mais qu’il importe impérativement de mener. Celle qui se dessine en France aujourd’hui en fait partie. Comme les premières révoltes en Chine dont l’écho se fait, difficilement, entendre.
L’enjeu est simple : la préservation de l’humanité, la préservation d’un monde humain, la préservation de la Terre.
L’accumulation du capital n’a pas de limites comme tout nous le confirme depuis les années 1980 : comme un cycliste sur une piste de plus en plus inclinée il doit circuler et accumuler de plus en plus vite pour ne pas s’effondrer. La social-démocratie, à laquelle j’ai crue un moment, est bien morte et n’a représenté qu’une parenthèse autorisée par deux guerres mondiales (!).
Il nous faut inventer un autre système économique et une autre politique et mener toutes les batailles qui se présentent sans crainte de perdre à court terme pour triompher ensuite.
éé
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Jeu de briques
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Pacman
Bubble