Le logement, première source d'inégalités entre les Français
Une étude de l'Insee montre que les Français sont de plus en plus inégaux face au logement, dont le poids dans le budget varie avec le niveau de vie. [Lire]
Une étude de l’Insee montre que les Français sont de plus en plus inégaux face au logement, dont le poids dans le budget varie avec le niveau de vie.
Les Français sont de plus en plus inégaux face au logement. Son poids dans leur budget varie désormais beaucoup avec leur niveau de vie, alors que les Français sont plus égaux que par le passé face à l’alimentation. C’est ce qui ressort de la dernière enquête « Budget de famille » de l’Insee.
Selon cette enquête, réalisée tous les cinq ans, « le logement est devenu le poste qui différencie le plus nettement les ménages en fonction de leur revenu ». Ainsi, en 2006, les 20% des ménages ayant les niveaux de vie les plus faibles consacraient en moyenne 24,8% de leurs dépenses de consommation au logement. A l’autre bout de l’échelle des revenus, les 20% les plus aisés n’y consacraient que 10,8%.
Pourtant, en 1979, le poids du logement était pratiquement identique pour toutes les catégories sociales, rappelle l’Insee, représentant 12% environ du budget des Français. Depuis, il est resté stable pour les ménages les plus aisés. Mais il a fortement augmenté pour les autres. Ce creusement de l’écart s’explique notamment par le fait que les ménages les plus modestes « sont plus souvent locataires », indique l’Insee : c’est le cas de 48% d’entre eux, contre 18% pour les 20% les plus riches.
Le logement est tout aussi discriminant entre les différents types de ménages. Il pèse plus lourd chez les personnes seules (23% de leur consommation en 2006) et les familles monoparentales (21%) que chez les couples avec enfants (13%).
Dans le même temps, les écarts entre les ménages face au poids de l’alimentation dans leur consommation se sont considérablement réduits. En 1979, ce poste représentait 35% du budget des ménages les plus modestes et 18% de celui des ménages les plus aisés, soit un écart de 17 points. En 2006, cet écart n’est plus que de 4,3 points, avec une part de 17,2% du budget des plus modestes consacrée à l’alimentation, contre 12,9% pour les plus riches.
« La part de l'alimentaire ne peut plus être, comme autrefois, considérée comme un bon indicateur du niveau de vie d'un ménage », en conclut l'Insee.
A Andernos il manque des logements pour tous et surtout pour les plus démunis : une action à inscrire et à réaliser par le futur nouveau Maire d'Andernos