Lorsqu’un contribuable veut connaître le coût réel d’une charge, il doit d’abord regarder si celle-ci est ou non déductible de son revenu, et à quel taux d’imposition. Ainsi, un propriétaire qui débourse 10 000 € pour le ravalement d’un immeuble qu’il donne en location déduira la dépense de ses revenus fonciers. S’il est imposé dans la tranche de 40 %, il n’aura donc réellement dépensé que 4 790 €, compte tenu des prélèvements sociaux à ajouter au taux de 12,1 %…
Le raisonnement vaut aussi pour les entreprises. Par exemple, une banque qui constate une perte de 4,9 Mds € à la suite des malversations d’un des employés économisera plus de 1,6 Mds € d’impôt sur les sociétés au taux de 33,33 %, pourvu que son absence de faute constatée par un juge autorise la déduction de la charge…