[Anime] Ah! My Goddess (TV1): procès divin

Keichi est un jeune homme n’ayant pas de chance. Les filles le fuient, les mecs l’utilisent et ses sempais ne lui laissent aucun moment de répit. Un jour, le téléphone sonne. C’est une déesse qui a capté son appel à l’aide. Belldandy, la plus jolie déesses, descend pour exaucer son souhait. Ne sachant pas trop quoi demander, Keichi souhaite sans conviction que Belldandy reste avec lui l’éternité. Contre toute attente, le vœu est accepté.

Alors que le manga est sorti pour la première en 1989 et continue de sortir (si,si, il finira quand nous ne serons plus sur Terre ^^), l’anime lui semblait plus abordable. Mais est-ce vraiment le cas?

Ahhh, Belldandy! Une véritable déesse comme on en fait plus, avec sa joie de vivre, sa gentillesse et sa….. nunucherie inégalable. Et pour cette raison, Belldandy est coupable (même si on peut lui trouver un petit truc). Parce que, messieurs les jurés, ne nous voilons pas la face. Cette demoiselle a beau être belle, gentille, son insondable stupidité en énerve plus d’un et elle est dégourdie comme un manche à balai. Cela peut faire parti de son charme mais au bout d’un moment, c’est lassant.

Descendue du ciel pour exaucer le voeux d’un lycéen poissard au possible, elle a de la chance d’être tombé sur un crétin qui la félicite dès qu’elle fait une connerie. Donc Monsieur le Juge, je condamne ce duo pathètique pour stupidité. Cependant, ils bénéficient de quelques circonstances atténuantes. Urd, la soeur de Belldandy, est un témoin utile, qui apporte charme et permet à nos 2 tourtereaux de ne pas sombrer totalement. Elle et Sayoko sont les deux persos que j’apprécie le plus car les autres rivalisent de bétise tandis qu’elles rivalisent de manipulation.

Ensuite, l’histoire est simple (peut-être trop). Elle se base sur une relation amoureuse, soit. Mais là où ça coince, c’est l’évolution de cette relation qui se fait au compte-goutte. Finalement, elle n’évolue que trop peu et on a un sentiment d’inachevé. Alors que tout parait évident, il ne se passe rien, les 2 amoureux jouant une sorte de danse nuptiale interminable.

Urd: moitié-ange, moitié-démon

Néanmoins, on ne peut pas dire que l’on s’ennuie, surtout grace à Sayoko, qui, en plus d’apporter une touche de séduction, nous permet de « tester » l’amour de Keiichi. Ce n’est pas tellment utile en fin de compte. Ce jeu de séduction utilisé réptitivement permet de combler les vides d’un scénario insipide. Urd apporte un peu de sex-appeal et d’humour, parfois piquant dans ce duo comique hors pair.

Le graphisme est assez sympa, malgré un certain classicisme, où l’on note la beauté de Belldandy et le sex-appeal de Urd, il ne casse pas des briques. Je n’ai rien vu qui le différencie de beaucoup d’autres animés. La musique pour terminer ma plaidoirie: bof, très bof. L’opening ne m’a pas plu et le reste des thèmes est moyen. On a vite fait de l’oublier après.

Donc Monsieur le Juge, messieurs les Jurés, cet animé est moyen et ne vous laissera pas un souvenir éternel. C’est mignon, romantique mais pas pationnant et dans le genre, il y a mieux à regarder. Le manga est plus passionnant et je vous recommande plutôt les tomes que les épisodes. Enfin, y a pas non plus de quoi sauter au plafond.