rien ne m’habite que le vide
mais le vide peut occuper
aucune parole aucun sourire
occupé je suis latitant
voudrais-je nourrir l’habitant
de ma seule haleine putride
et que me soit compté l’effort
d’enfin me vouer au silence
dans l’obscur de la chambre forte
riche de pure ignorance
(Jean-Claude Pirotte)