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Le Japon suite et fin...

Publié le 13 octobre 2010 par Philippejandrok

Nous quittions le Japon enchantés par l’amabilité, la gentillesse, la politesse extrême d’une nation dont nous aurions beaucoup à apprendre, pourtant les valeurs se perdent dans ces iles jadis appelées les Japons et il arrive parfois de voir certains Japonais se moquer ouvertement des occidentaux, mais n’agissons-nous pas de la même façon lorsqu’ils viennent en Europe en nous moquant de leur courbettes que le commun des mortels trouvent ridicules et que je trouve admirable ?

J’admire l’hygiène des Japonais qui ne supportent pas la saleté des chinois et on les comprends, et j’imagine même le dépaysement lorsqu’ils visitent les toilettes publiques du Sud de la France et j’ai honte rien que d’y penser. Les toilettes à Tokyo sont offertes à chacun sans restriction et il est inutile de dire aux utilisateurs de respecter les lieux et de les laisser dans le même état qu’ils les ont trouvé, c'est une évidence.

Lorsque nous avons pris le bus pour la gare ce matin, le chauffeur a été d’une politesse et d’une serviabilité admirable :

-  

Bonjour, merci, je vous en prie, vous me devez encore 200 yen, excusez moi de vous demander, merci beaucoup, je vous en prie...

Le bus a une balance intégrée sous le plancher devant le comptoir du chauffeur, et si votre bagage dépasse un certain poids, celui-ci est facturé, puisqu’il prend la place d’une personne, ce qui est logique et juste.

Bien sûr, il n’y a pas que des chauffeurs de bus goujas en France, mais jamais je n’ai rencontré autant d’attention de la part d’un employé des services publics, et il en va de même pour les employés de la poste.

La veille, j’avais été poster un colis pour la France et la préposée avait été comme tous les japonais employés au service de la population d’une amabilité tellement agréable, car les Japonais ont compris et savent que la nation forme un tout constituée de milliers de petites cellules et que chacune est importante, l’individualisme n’est pas de mise, même si parfois il est nécessaire, on n’est pas ici dans le chacun pour soi, le :

- c’est moi d’abord, je veux une place assise...

Dans le métro, on se tient debout sans élever la voix dans une file en attendant la rame, lorsque le wagon s’arrête à l’emplacement indiqué, la file se fend en deux comme la mer rouge devant Moïse, puis elle laisse descendre les passagers avant de rentrer sans se bousculer, si le wagon est bondé et on attend le suivant qui arrive dans les dix minutes qui suivent avec l'exactitude d'une horloge Suisse. L’organisation japonaise ne peut fonctionner que si chacun s’accorde à la règle établie par le système de cette société au nivellement très établi.

Inutile de vous dire le décalage avec le métro parisien, qui n’est ni un exemple de propreté, pas plus que de respect. Vous ai-je dis que le sol du métro japonais dans les rames est si propre que l’on pourrait manger dessus, pas un chewing-gum goum collé, écrasé, par un mégot de cigarette, pas une banquette vandalisée, tout est comme dans un rêve et chacun respecte le lieux car il est le bien de tous, de la communauté. L’abîmer, c’est atteindre l’intégrité de chacun.

J’ai également remarqué qu’il y a une quantité de petits métiers tous aussi importants les uns que les autres. Dans le métro, il y a des employés qui passent leur journée à essuyer les panneaux et les plans, les structures métalliques, il n’y a jamais une empreinte de doigt sur les panneaux en verre qui protègent les plans, tout est propre et en permanence entretenu.

Dans la rue, à l’entrée des parkings, un à deux gardiens sont présents pour réguler la circulation de l’aube jusque tard le soir, celle des piétons et celle des automobiles, je suis étonné de ne jamais lire ces informations dans les guides touristiques on se demande vraiment ce que font ces enquêteurs qui les rédigent, s’ils se fondent réellement dans le quotidien des gens des pays qu’ils visitent.

Ces employés sont impeccablement vêtus d’un uniforme, et portent systématiquement des gants blancs, ils s’adressent verbalement aux automobilistes et aux passant avec la même politesse, ils restent sur place, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vante, été comme hiver. Dans la rue, des policiers sont également présent pour renseigner les passants et ils le font toujours avec le plus grand plaisir, même s’ils ne parlent pas l’anglais, car en effet, les Japonais ne parlent que japonais, ils sont malgré tout persuadés d’être une race supérieure et s’ils le sont en effet dans certains domaines ce n’est pas le cas de tous.

N’oublions pas que le japon manque cruellement d’imagination et que depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ils ont passé leur temps à copier, avec génie certes, mais à copier tout de même les idées de l’Occident et cela est certainement lié à la rigidité de la culture, mais les valeurs se perdent également ici.

Ils sont peu nombreux aujourd’hui à savoir écrire le japonais, tant ils sont habitués à taper sur un clavier. Le Japonais comprend près de 200 000 caractères et pratiquement personne ne maitrise cette langue à ce niveau, on demande pour le bac une connaissance de 1000 à 2000 caractères, on est loin du compte et cela correspond également au délitement de la société japonaise. Lorsqu’une société perd les bases de sa culture, elle perd progressivement les fondamentaux.

Depuis 1945, ils ont copié le modèle américain s’inspirant du meilleur comme du pire.

Le pire, c’est le fast food, eux qui ont une nourriture parfaite et équilibrée se retrouve à bouffer des Macdo dès qu’ils en ont l’occasion, à boire du lait pour faire européen à la mode de chez nous, à manger de la viande à tous les repas et surtout du porc, du bœuf et du poulet, car le poisson est devenu plus cher que la viande, comme partout ailleurs. La modification du bol alimentaire créer d’emblée des dysfonctionnements chroniques chez les japonais, on trouve depuis un certain temps des gros, des gras, des boutonneux, des développements pathologiques qu’ils ne connaissaient pas avant et qui sont liés à n’en pas douter à la modification de l’alimentation de base qui ne permet pas au système immunitaire de fabriquer les antigènes nécessaires à la digestion…

Nous avons tout fait à l’envers du vrai touriste, nous avons découvert le Tokyo des Japonais, nous mêlant à la foule, prenant le métro, allant manger dans les petits restaurant rapides que fréquentent les habitants de la ville, les travailleurs, les retraités, les parents épuisés par une journée de travail qui viennent en famille au quotidien, en se contentant d’une soupe d’algues, de miso et de pates, parfois de friture de poulet ou de poulpes, repas simple, mais absolument délicieux, et d’excellente qualité, d’ailleurs, j’ai cru percevoir une certaine forme de respect à notre égard de la part des employés de ces lieux, car nous faisions cet effort qui n’en n’était pas un car la nourriture est délicieuse, mais le fait de pénétrer dans un lieux exclusivement fréquenté par des japonais et de voir arriver une famille d’étrangers ne connaissant que trois mots et parlant la langue des signes pour commander un repas forçait une certaine admiration et je pourrais même dire de respect, d’autant que nous ramenions systématiquement nos plateaux, chose, me semble-t-il que ne font pas les européens, trop habitués à être servi, mais pour comprendre un peuple, il faut se fondre dans ce peuple.

Les jeunes filles japonaises sont à diviser en deux groupes, les laides, les très laides et les beautés envoutantes. Les japonaises, pardonnez moi l’expression n’ont pas de cul au point que l’on trouve dans des supermarchés des prothèses en latex a placer entre la peau et le sous-vêtement pour renforcer l’arrondi fessier, elles n’ont pas d’avantage de seins et trouvent des prothèses du même genre pour la poitrine, quoique le fantasme des gros seins ne fait pas partie de la culture japonaise. Elles ont malheureusement les jambes arquées en forme de fer à cheval et marchent avec les pieds tournés vers l’intérieur, on retrouve en grand majorité ce type de posture chez la femme japonaise tous âges confondus et l’on souffre à l ’idée de voir ainsi défiguré un corps à cause d’un patrimoine génétique qui doit lui aussi certainement avoir une raison que je ne connais pas.

Est-ce pour cela que la femme japonaise est d’une coquetterie sans borne ? Se fardant avec soin, la femme et la jeune fille au japon est particulièrement maquillée, mais rarement de façon vulgaire. Ces jeunes femmes sont passionnées par la mode et jouent le jeu de la manipulation commerciale. En ce moment la mode est au mini short, aux bottes et aux collants souvent avec des guêtres en fausse fourrure qui par les températures actuelles frôlent la torture. les vieilles générations voient d’un très mauvais œil ces pratiques vestimentaires qui dévoilent la nudité qui depuis des millénaires a été caché au regard, quoi que le japonais n’est pas pudique, il n’a pas honte de son corps.

De mon côté, j’ai pris la mauvaise habitude de photographier ces petits shorts que je trouve adorable, ma fille me fait des remontrances, mais c’est tellement joli ces petits sujets du point de vue graphique, on les dirait véritablement sortis d’une bande dessinée manga, et c’est cela que je trouve fascinant, la différence entre la réalité et le fantasme nippon. Les japonais sont en règle générale de petite taille, mais il y a de nombreux japonais de taille honorable, voire même très grands.

J’aurais, si j’en avais eu l’occasion, vraiment pris plaisir à discuter avec des jeunes japonais, mais nous avons passé notre temps à nous fuir et à éviter de communiquer pourquoi ? est-ce la timidité ?

Certainement et surtout la barrière de la langue, pourtant les personne âgées se sont montrées plus disposées à communiquer, peut-être à cause de leurs voyages en Europe ou de leur gout pour notre culture.

En quittant le Japon j’étais assez triste, j’aurais véritablement souhaité y rester plus longtemps, il y a tant de choses à découvrir, mais j’y reviendrais j’en suis certain. Aujourd’hui, c’est la Thaïlande et l’on sent déjà la différence, même si les Thaïlandais sont très gentil, ce n’est pas la même politesse, le japonais appartient véritablement à un peuple à part.

Nous vivons une époque formidable….


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