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Litterature : la nouvelle partition d’eric-emmanuel schmitt

Publié le 13 octobre 2010 par Bordeaux7
Litterature : la nouvelle partition d’eric-emmanuel schmittAuréolé du Goncourt de la nouvelle et à l’affiche d’un théâtre parisien, Eric-Emmanuel Schmitt cumule les actualités. Mélomane, et lui-même musicien, l’auteur présente ce soir son nouveau livre «Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent...» en compagnie de l’historien et musicologue Laurent Croizier. Une rencontre musicale, forcément... 2010 semble une année chargée pour vous...
En fait je suis très tranquille ! Je me trouve à un moment de ma vie où les choses deviennent plus faciles, les histoires coulent plus aisément, ce nouvel ouvrage est sorti très naturellement. D’autant que je n’ai pas envie de mettre mes textes dans des tiroirs, et qu’ils soient publiés à titre posthume...
Entre Beethoven et vous, peut-on parler d’une histoire d’amour ?
Bien sûr ! J’avais oublié Beethoven alors qu’à l’adolescence, en plein période tumultueuse et intense, le compositeur a contribué à mon education sentimentale. Je l’ai quitté vers 20 ans car je me suis méfié de mes émois, j’ai voulu tout contrôler. Quand il est revenu, il m’a permis d’accepter la peine, le chagrin, pour accéder à la joie. Ce n’est pas qu’un musicien, mais un guide spirituel, un philosophe, qui permet d’affronter les sentiments négatifs.
Vous aviez déjà évoqué vos liens avec Mozart dans un précédent roman...
C’est vrai, Mozart a été comme un sauveur pendant ma dépression où j’envisageais le suicide. Quand j’ai vu l’opéra «Les Noces de Figaro», j’ai été guéri par la beauté du monde et de la nature humaine.
La forme est également similaire avec la présence de plusieurs morceaux sur disque...
C’est une façon de partager et de dire «voilà ce que j’ai écrit, maintenant à vous de l’écouter». Il me paraît absurde de parler de musique sans la faire entendre. Comme pour «Mozart», j’ai choisi les titres un par un pour démontrer la quintessence de l’interprétation de Beethoven. Généralement, les gens relisent le livre une seconde fois avec les indications dans la marge.
Pourquoi cumuler texte autobiographique et nouvelle ?
Ma première forme d’expression c’est la fiction, car les personnages savent quoi dire, pas moi. Au départ, c’était un journal intime qui a pris plus d’importance que prévu.
On imagine que vous planchez déjà sur un autre livre...
Oui, je prépare un gros roman, mais pas sur la musique ! Je m’attache cette fois à proposer un portrait de femmes.•
Propos recueillis par CC

Rencontre ce soir à 20h au Grand Théâtre, gratuit

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