La Corée du Nord au ralenti

En Corée encore et encore

Esthétique martiale.

Il est une fascination pour cette dicature qui est le dernier rejeton du stalinisme, une fascination pour ce dernier avatar du XXème siècle, ce territoire figé qui périclite sourdement, droit dans ses bottes, fascination pour l'invention de la dictature par l'être humain. Et, en un autre sens, on pourra se demander pourquoi aucune zone d'influence n'arrive à éroder ce régime totalitaire qui s'enivre de sa force brute et revêche. pourquoi ce dernier bastion demeure, seul, isolé, ubuesque tache sur la carte du monde. Nous pensons tous, en notre for intérieur, que l'histoire a un sens et que donc ce pays va s'ouvrir comme toutes les dictatures communistes l'ont fait. Tôt ou tard.

Tôt ou tard, mais quand ? Pour une fois, des journalistes du monde entier ont été conviés à assister à cet effrayant étalage de force martiale au milieu de ce champ de ruines post communiste qui n'a gardé, en sa godriole, que les oripeaux fasciste d'un monde éjà mort mais dont le cadavre étouffe tout un pays.