Les meilleures choses ayant une fin, nous avons pris le chemin du retour. Pour cela, nous devions prendre l’avion entre Aqaba et Amman, puis vers Paris. Il restait cependant un point important à régler : l’envoi des cartes postales. Moi, j’adore recevoir des cartes postales. Donc, quand je pars en vacances, j’en envoie beaucoup pour en recevoir beaucoup par la suite ! Le problème, c’est que nous n’avions pas trouvé de timbres. Les cartes postales étaient donc écrites, mais pas timbrées. J’espérais trouver mon bonheur à l’aéroport d’Aqaba, mais les boutiques y étaient très limitées. Nous avons donc attendu d’arriver à Amman pour nous mettre en quête des précieux timbres. Nous n’avions pas trouvé ce que nous cherchions, donc nous avons fini par demander de l’aide au caissier d’une boutique. Celui-ci nous a appris qu’il y avait bien des timbres à acheter dans l’aéroport, mais comme nous étions déjà dans la zone sous douane, nous ne pouvions y accéder ! Ma déception n’a pas duré longtemps, car il nous a tout de suite dit qu’il pouvait charger un employé de les acheter pour nous, ce qu’il a aussitôt fait. Pour corser l’affaire, nos cartes postales partaient vers la France, l’Allemagne et l’Angleterre. Il fallait donc prendre des timbres différents. L’employé est donc allé s’enquérir des prix. Il est revenu 10 minutes plus tard et a calculé le prix avec nous. Nous lui avons ensuite confié l’argent nécessaire et mes précieuses cartes postales, puis j’ai espéré qu’il soit honnête. Il est alors reparti avec tous nos espoirs et est à nouveau revenu dix minutes après. Nous avions gardé pour lui un pourboire et nous lui avons donné. Mais nous avons dû être trop avare, car il a été visiblement déçu quand il a vu la somme. J’en ai été profondément désolée, car nous avions entretemps changé les billets restants.
Dans les semaines qui ont suivi mon retour, j’ai attendu fébrilement pour savoir si les cartes postales étaient bien arrivées et ce fut bien le cas ! Conclusion : vous pouvez faire confiance aux employés de l’aéroport d’Amman !