Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi – Katherine Pancol

Par Theoma

 

« Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps. »

On reprend les mêmes et on recommence...

Le premier opus, Les yeux jaunes des crocodiles, m'avait emballée. Un petit caramel au beurre salé à se réserver pour les jours de pluie. Le second, La valse lente des tortues, fut une petite déception. J'avais aimé retrouver ces personnages du quotidien que l'auteure met délicieusement en avant mais des affaires de meurtres bien glauques étaient venues gâcher mon plaisir et, par conséquence, me faire ressentir quelques longueurs.

En apprenant la sortie d'un troisième, et j'espère dernier tome, j'ai été déçue. J'aurais voulu que Katherine Pancol nous raconte autre chose, elle l'auteure qui avait su me remuer les tripes avec Embrassez-moi et J'étais là avant.

La première moitié du livre me donne tort. Le goût du caramel est de retour mais, hélas, il devient amer et assez indigeste après environ 500 pages. Pourquoi ne pas s'être arrêter là ? L'auteure a-t-elle eu du mal à se séparer de ses personnages, à couper le cordon ? Risquer de les nourrir davantage jusqu'au gavage du lecteur, quel dommage ! Leurs petits travers, ces défauts qui les rendent si humains et attachants, grossissent au fil des pages pour les rendre mieux insupportables. Et si je? Et si je pas? Je t'aime mais je te quitte. Je reviens mais je repars...

Du coup, je me suis dépêchée, à regret, de finir le bonbec avant l'écœurement. Trop de tout. Et tout ça pour quoi ? Pour arriver à une fin bâclée. Attendre deux évènements durant 852 pages et n'avoir droit qu'à quelques lignes à la 851ème, c'est un peu rude ! Comme si tout d'un coup, la guimauve n'était plus assumée. Mais moi, je veux de la guimauve, je me suis inscrite pour et je n'en ai rien à battre que cela déplaise à certains ! Je veux lire les mots de chaque détail et les savourer. Elle est où ma guimauve ??

Katherine, revenez-nous raconter une histoire comme vous en avez le secret. Laissez-les Cortès et compagnie, ils ont bien mérité d'avoir la paix et, j'en suis vraiment navrée, nous aussi.

Albin Michel, 852 pages, 2010

Extrait

« Tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce que ça veut dire « écrire ». ça veut dire donner toutes ses forces, tout son temps, toute son attention à une seule chose. Y penser tout le temps. Ne pas être interrompue, une seule seconde, par quelque chose d'autre... ce n'est pas être inspirée soudain et jeter quelques notes sur le papier, ça veut dire travailler, travailler, travailler, semer des idées, attendre qu'elles poussent et ne les récolter que lorsqu'elles sont prêtes. Pas avant parce que sinon tu arraches la racine, pas après parce qu'elles sont fanées. C'est être vigilante, obsédée, maniaque... Impossible à vivre pour les autres. »

Des avis... positifs

Cathulu,  Diddy, Djule, Karine, Lasardine, Malou...

... et mitigés

Berlingotte, Clara



Par Theoma - Publié dans : Romans français - Communauté : Les lectures de Florinette
Ecrire un commentaire 3 - Voir le commentaire - Voir les 3 commentaires - Partager   ' ); YAHOO.util.Selector.query( 'input', dial.getEl(), true ).focus(); }, this, true ); return false; " title="Partager par adresse simplifiée">     Précédent : Ce qui redonne espoir... Retour à l'accueil