Tout un cinéma !

 

Faites des enfants, ils vous le rendront bien ! Un peu comme le mien durant toute la nuit dernière et dans tous les lits de la maison : du liquide prédigéré tout frais.

C'est dommage pour moi qui projetais de passer le week-end au Festival International du Film de la-Roche-sur-Yon et qui m’étais fait tout un cinéma sur le nombre de films que je pourrais ingurgiter en 48 heures, sur le colossal et très new-yorkais Abel Ferrara et ses quatre derniers films encore inédits en France, sur ma rencontre avec leroi des comédiens et talentueux réalisateur Mathieu Amalric invité d’honneur du festival, sur la fabuleuse rétrospective de Monte Hellman et la découverte, en avant-première, de son premier long métrage en vingt ans  Road to Nowhere.

Et quelle programmation ! Près de la moitié des films sont présentés en première française, ainsi que le fruit d’une première ou deuxième réalisation. A noter aussi la projection de chefs d'oevres atemporels (attention les enfants, ceci est une tautologie) comme French cancan de Renoir ou Fifi Martingale de Rozier.Parce qu’à la Roche, ça rigole pas avec le cinoche, le vrai, celui de la création artistique d’avant-garde, le laboratoire du cinéma, pas tout à fait le sous-produit de l’industrie du divertissement. Moins de paillettes et plus de lunettes. Je me demande d'ailleurs si Frédéric Mitterrand osera y faire un tour... Quant à vous, visez-moi un peu cette programmation de malade ! 

Et bien pour moi, c’est râpé. Au lien de ce week-end de rêve, il va être beau mon programme perso. Mais bon, j’assume mon choix de Lili : je sauve mon enfant gâté. Finie la doce vita ! Adieu ma joie ! Et c’est parti pour le retour du vomi, le Smecta contre-attaque, la guerre des doses (va calculer la bonne pour 8 kilos et ½ !)… Je vous avoue qu’entre les pleurs, le cris et chuchotements, je suis dans tous mes états ! L'enfer. Si Mary Poppins pouvait venir me donner un coup de balai dans ma cuisine et dépendances, un petit coup de torchon par-ci par-là, ce ne serait pas de refus ! Je suis vraiment à bout de souffle… Et toi, le bel ami, merci de me soutenir pour ce long marathon, man !

Mais si jamais tu es côté Ouest et que tu n’as pas, toi, des dreadlocks de vomi d’enfant sur la tête, fonce plutôtfaire un tour au Festival, tu as jusqu’à mardi soir. Cours Forest, cours ! 

Ici les jours et les heures des festivités.