Magazine Humeur

Plaisante alternative aux «3 lettres»…

Publié le 17 octobre 2010 par Kamizole

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Je croyais en avoir fait un article mais c’est en cherchant tout autre chose dans les archives du blog que je retrouve l’article en question qui d’ailleurs ne manque ni de sel ni d’opportunité à l’heure actuelle André Santini franchit allègrement le “mur du çon” (12 août 2007). Et pour cause ! Je réagissais à un article paru dans le Monde Santini : “Il n’est pas normal que 24 % de la population active soit fonctionnaire”.

André Santini était alors ministre en charge de la fonction publique. Il sera plus tard écarté du gouvernement pour cause de casseroles dans la très fumeuse gestion de la fondation Hamon : 7 millions d’euros investis par la ville d’Issy les Moulineaux et le Conseil général des Hauts-de-Seine pour un musée fantôme (selon un titre de Libé) même si l’on s’acheminerait selon de nombreux commentateurs vers un non-lieu par la magie des procureur et procureur général du parquet de Versailles nommés – opportunément ! - à l’automne 2007.

C’est dire s’il était bien placé pour parler de saine gestion des finances publiques et de l’inutilité des fonctionnaires ! d’autant que ma mémoire étant toujours aussi bonne, je n’ai pas besoin de consulter mes archives pour me souvenir qu’il sut placer à cette occasion des obligés à des sinécures forcément dorées sur tranches, sans commune mesure avec les émo-luments des fonctionnaires de base, autrement utiles à la société.

J’ai sans doute la chance de n’avoir point eu une carrière linéaire mais d’ailleurs plutôt en dents de scie, n’ayant point été protégée de ce que je nommerais pudiquement “accidents de la vie”. Ce qui me vaut aujourd’hui une retraite d’un niveau merdique.

Je fus donc aussi bien fonctionnaire qu’employée dans le secteur privé, tâchant toujours de faire mon travail du mieux possible. Je pense que la grande majorité de mes ex consœurs infirmières du privé comme du public sont animées de la même préoccupation, que l’on retrouve chez tous les fonctionnaires de base. La même fierté de la «belle ouvrage» des ouvriers hautement qualifiés de la mécanique de précision que j’ai côtoyés pendant les 6 années où je fus infirmière en entreprise.

J’aimerais donc que les Santini et autres imbéciles du même tonneau m’expliquassent pourquoi l’économie serait mise en péril par ce taux - ahurissant - d’un quart de la population travaillant pour le secteur public. Ce sont des emplois comme les autres qui ont leur utilité sociale en terme de missions destinées à répondre aux besoins de la population. Et qui plus est, ils apportent en matière de finances publiques les mêmes avantages que n’importe quel emploi du secteur privé : ils donnent du pouvoir d’achat à des millions de personnes et leur familles, ce qui se traduit par des recettes de TVA, des impôts aussi bien directs qu’indirects, des cotisations pour les régimes de protection sociale (Sécu et retraites).

Contre ces sarkonneries et autres stupidités de la vulgate néolibérale et pour éviter de tomber dans la vulgarité injurieuse du «Pöv c… » je m’étais donc appliquée à faire de mémoire une liste la plus exhaustive possible des synonymes d’imbécile et autres idiots et inintelligents…

Stupide, sot, âne (d’où asinien et aliboron), bête, mouton de Panurge, veau, bœuf (synonyme d’épaisse connerie !) dinde et dindon, oie ou jars, serin, triple buse, tête de piaf, cervelle de moineau, crâne d’oeuf, borné, dadais, abruti, minus, minus habens, andouille, niguedouille, golmon et gogol, nul (nullité et nullissime), benêt, corniaud, butor, buté, guignol (gnolgui), mickey, niais, nigaud, faible d’esprit, débile, crétin, absurde, inepte, insane, insensé, (in)suffisant, vain, demeuré, atrophié du bulbe, ouf et fou, nono, arriéré mental, retardé ou attardé, pas fini, lourdingue, barjot (barje).

Sans oublier le Solognot : abecaudé, glaude, bardeux ou berdin (même sens que le Bourbonnais “bardin” ou “berdin” d’où le “déberdinoire” dans le cloître de l’ancienne abbaye de Souvigny : un trou dans lequel si vous y mettez la tête vous êtes censés devenir moins insane… pour moi cela n’a pas marché ! en Solognot on dirait : débêter), imbériau, noneau, éberlaubé, pour une femme stupide : niolle…

J’en oublie certainement une tripotée mais avec ça on peut éviter les 3 lettres… d’autant que pour un mec mieux vaudrait dire couillon que con dont je rappellerais une fois de plus que c’est le sexe de la femme (de conil, lapin en vieux français).

A vos plumes si vous en trouvez qui auront pu m’échapper : je suis preneuse…


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