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Tu es seul et nous sommes des millions

Publié le 18 octobre 2010 par Mister Gdec

Tu es seul et nous sommes des millionsSource ici

Tu as tort, mon p’tit gars, de t’entêter ainsi et de jouer à quiqualaplusgrosse… En face, nous sommes nombreux, nous avons des camions et des trains ! Oh certes, toi, tu as l’armée et la police, mais pour combien de temps encore ?

Pourquoi tant de haine se demandaient il n’y a pas si longtemps tes amis de l’Express, pourtant peu enclins aux questions existentielles et à la candeur ?

Parce qu’un bon Président, avant de penser à lui, et à lui seul, ou à ses potes narcissiques, cupides et trop aisés, (je tiens d’ailleurs à te signaler qui’ ils ont une très mauvaise influence sur toi !), ça pense à TOUS les français, à l’intérêt de son pays, et pas seulement à celui de l’oligarchie, qui après le népotisme dont tu as fait preuve dans l’affaire se l’EPAD, devrait être un mot enseigné dans toutes les bonnes écoles de pensée critique de France et de Navarre, histoire d’enrichir le vocabulaire politique de mes concitoyens qui en avaient bien besoin, tant ils découvrent, ensemble, de bien curieuses réalités sociales venant d’en haut, après celles d’en bas… Peut-être que la colère qu’ils expriment aujourd’hui vient un peu de là, de ce sentiment d’injustice de moins en moins diffus… qui va jusqu’à s’incarner dans la volonté des tiens de supprimer le bouclier fiscal, ce qui devrait être pour eux une victoire, face à laquelle ils pourraient exulter… jusqu’à ce qu’ils apprennent que tu veux aussi supprimer l’ISF. Et ça, c’est un peu une goutte d’eau : le vase est plein à craquer.

Alors tu parles, les faire travailler deux ans de plus quand ces deux ans là, nous, on sait bien ce qu’ils pèsent

Si tu continues à rester le sale gosse que tu étais à Neuilly, tapant des pieds par terre parce que Pierre ou Charles avaient plus de relations haut placées et d’argent que toi, et plaisaient davantage aux filles, et que tu refuses aussi ostensiblement de grandir, as tu conscience que tu risques d’entraîner notre pays à sa perte ? Déjà, les incidents se multiplient… Sauras-tu en porter la responsabilité, sur tes si (trop ?) petites épaules ? Tu peux toujours t’ingénier à nier, comme l’enfant pris en faute la main dans le pot de confiture,

Tu n’es plus un enfant, Nicolas, reprends toi, s’il te plait, ne casse pas ton beau jouet : il n’y en aura plus d’autre, après, et nous ne pourrons plus le recoller, celui là, ou t’en acheter un autre… Il est précieux.

Et nous, nous en avons besoin, pour porter nos rêves…

Oui, un autre monde est possible. A nous de le construire.


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