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FAUTE D'ARGENT LE CUI (Contrat Unique d'Insertion)EST CUIT

Publié le 18 octobre 2010 par Popote67

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   La chasse aux pigeons est ouverte

Une fois encore, notre cher président nous montre l’étendu de son talent pour supprimer le social de sa politique droitière !
Aujourd’hui c’est au tour du contrat unique d'insertion (CUI) de passer à la casserole. Les associations, les collectivités territoriales et les administrations ont pris un scré coup sur le bec !
PLUS DE SOUS ! Allez battre de l’aille ailleurs, les caisses sont vides ! !
L’Etat en a donc décidé ainsi! Plus de sous pour les emplois aidés en Alsace et ce jusqu’à la fin de l’année !
Plus de sous non plus au Conseil Général du Bas Rhin qui intervient dans le financement des contrats aidés signés par des bénéficiaires du RSA. Il y a bien de l'argent pour autre chose, mais les pauvres, hop au golf, ça leur passera le temps !
Un CUI, version CAE pour le secteur non marchand, et CIE pour les entreprises, permet d'embaucher des personnes éloignées de l'emploi. La durée de ces contrats, tant qu'ils existaient, était de six mois, renouvelable jusqu'à 2 ans, selon le profil du bénéficiaire. Et la prise en charge du salaire, par l'Etat ou le conseil général, allait jusqu'à 80 voire 90 %. La chasse étant de nouveau ouverte sur le volatile social, la pauvre bête n’aura pas tenu le choc bien longtemps !
Et pourtant, ces contrats aidés permettent d’arrondir les angles du chômage. En augmentant considérablement le nombre d’emplois aidés, l’Etat peut ainsi jouer avec les chiffres du chômage. 
Mais là quenini! la situation est tellement mauvaise ou le gouvernement ne veut pas se casser trois pattes à un canard sur le social, qu’il décide en octobre 2010 de réduire la voilure. Le chômage n’est portant pas en baisse avec près de 10 % de la population active. Rien à faire, Sarko reste inflexible avec les pauvres ! Ils n’ont qu’à trouver du boulot par eux même ! !
Les contrats aidés vont donc tout bonnement « disparaître » sur le territoire alsacien, au moins jusqu'à la fin de l'année.
La raison invoquée ? Ils sont victimes de leur succès ! L'Alsace a été une trop bonne élève et l'enveloppe budgétaire est vide. Le député Blessig en est en très grande partie responsable ! C’est lui qui a fait la promotion de ces contrats aidés auprès de ses collègues maires pour inciter à embaucher ! Encore une bonne initiative à mettre à l’actif du bon dépité Blessig. Même si l’initiative pouvait paraître louable au départ, cette politique ne pouvait pas finir autrement !
Dommage donc pour tous les salariés qui espéraient voir leur engagement de six mois renouvelé. Ils seront obligés de s'inscrire à Pôle Emploi. Et si jamais les contrats aidés redémarrent en janvier, ces mêmes demandeurs d'emploi n'en bénéficieront pas car ils n'auront plus les bons critères, c'est-à-dire 12 mois de chômage à leur actif, dans les 12 derniers mois. Il ne suffira donc plus au gouvernement que d’accentuer la pression sur Pôle Emploi pour que ce dernier éjecte le plus grand nombre de chômeurs en fin de droit !
Et que dire des associations, collectivités territoriales et administrations privées de leurs employés, faute de pouvoir les payer « plein pot ». Une centaine de personnes, dont les contrats ne seront pas reconduits, est ainsi concernée en Alsace, sans compter les nouveaux contrats qui auraient pu être signés et ne le seront pas. Triste logique que celle des enveloppes budgétaires annuelles quand elles concernent des salariés en difficultés, embauchés souvent à mi-temps et payés au Smic. On renfloue bien les banques, alors pourquoi pas les contrats aidés ?
Mais là, Sarko n’a pas d’amis chez les pauvres !


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