Magazine Côté Femmes

Bellefleur, lecture in progress, (VI). Le jardin muré. Comme...

Publié le 18 octobre 2010 par Mmepastel
Bellefleur, lecture in progress, (VI).
Le jardin muré.
Comme...
Bellefleur, lecture in progress, (VI).
Le jardin muré.
Comme...

Bellefleur, lecture in progress, (VI).

Le jardin muré.

Comme toujours chez Joyce Carol Oates, le beau cotoie le merveilleux. Pire, ils se mélangent. Et la description de son jardin muré en est la meilleure illustration. Morceaux choisis :

“Le jardin, le jardin muré. Un fouillis brumeux, ensoleillé, de baisers et d’étreintes chaleureuses, de gronderies, de fleurs vermillon, de papillons jaune et blanc, de graines d’érables voltigeant dans la chaleur de mai.”

“Le soleil, les bourdons, les tourterelles des bois picorant avidement les miettes de pain (…) Le grand chat Mahalaleel se vautrant dans l’herbe et roulant sur le dos pour que Leah ou l’un des enfants lui caresse le ventre. (Comme ses griffes invisibles s’accrochaient vite dans la chair ! -C’était toujours un accident, et toujours apparaissait une minuscule goutte de sang.)”

“Le jardin, le bourdonnement des insectes. (…) Sous les branches tombantes du Cèdre du Liban. (Où, un matin, ils découvrirent un opossum à moitié dévoré que Mahalaleel avait apporté en le traînant par-dessus le mur du jardin.)”

Ca jardin me fait penser à celui de Hieronymus Bosch, ou à ceux d’Otto Marseus van Schrieck. Regardez le détail du premier (c’est le bas de la partie centrale du triptyque, Le Jardin du Paradis). Heureusement qu’on vous le dit n’est-ce pas ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mmepastel 1077 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine